Une deuxième campeuse est évincée de la jungle

Frédérique De Simone
L’animatrice, autrice et créatrice de contenu Chloée Deblois est devenue la deuxième célébrité à être évincée du camp de Sortez-moi d’ici! dimanche soir.
La pétillante campeuse a donné l’estimation la plus éloignée de la bonne réponse lors du défi d’élimination, où elle devait deviner, en ne se fiant qu’au toucher, le nombre de cafards qui se trouvaient dans une boîte.
Elle se mesurait à Naadei Lyonnais et à Marc-Antoine Dequoy.

«J’étais vraiment en paix avec mon départ. Mais c’est sûr que le lendemain matin, je me suis réveillée et j’avais le goût d’être avec ma gang et de manger mon petit gruau», a-t-elle dit en entrevue avec l’Agence QMI.
«Je pense que tout le monde aurait accepté le sort d’un départ parce que ça voulait aussi dire qu’on allait retrouver notre confort. [...] Mais dès que je suis retournée à l’hôtel, le soir même, on dirait que j’avais le FOMO [la peur de rater quelque chose]», a-t-elle poursuivi, confiant qu’elle avait presque immédiatement repris contact avec l’évincée de la semaine dernière, Kim Rusk, qui était sa confidente sur le camp.
«C’est une des premières choses que j’ai faites quand j’ai eu accès à mon cellulaire. On s’est parlé pendant deux heures. On a débriefé ensemble. Et ça, ça m’a vraiment fait du bien. On a tellement ri aussi. De lui parler comme ça, ça a dédramatisé tout ce qui se passait. Ça m’a apaisée», a ajouté l’autrice, qui planche actuellement sur l’écriture d’un premier ouvrage littéraire et qu’on pourra voir cet été encore parmi les collaborateurs de Sucré Salé.

Pendant son séjour au camp, la créatrice de contenu s’est également liée d’amitié avec Pascal Morrissette, qui lui a permis de garder la pêche tout au long de son aventure, avec Gino Chouinard, qui la bordait chaque soir, de même qu’avec Brigitte Lafleur et Sonia Vachon.
«Après une soirée au camp, on était déjà proches. On n’est pas allés dans le small talk tant que ça. Mais on dirait qu’à vivre ça ensemble et d’avoir à s’entraider et à se débrouiller, c’est encore plus profond que de connaître la vie complète avec quelqu’un», a-t-elle estimé.
Se présenter sous son vrai jour
Hormis l’inconfort de la jungle panaméenne, les lits de camp qui prenaient l’eau, le manque de sommeil et le sevrage de sucre, l’un des plus grands défis, mais aussi la plus grande fierté de Chloée Deblois, a été le fait de s’être présentée sous son vrai jour, sans artifices.
«Je n’ai pas appris quelque chose sur moi à Sortez-moi d’ici!. Ça a juste confirmé le fait que je suis vraiment transparente et que je ne suis pas capable de jouer la carte de “ça va bien” même quand ça ne va pas», a-t-elle dit.

«J’ai oublié les caméras dès les premières minutes. Même si, en tant que campeurs, on se donne la discipline de ne pas dévoiler telle ou telle chose, c’est vraiment difficile de mettre un filtre. C’est la vie qui embarque et les émotions sont vraiment à fleur de peau», a-t-elle souligné, ajoutant qu’il lui avait été impossible de calculer quoi que ce soit.
«Je suis vraiment heureuse de me voir comme ça à l’écran parce que je pense que je l’aurais remarqué si je m’étais forcée pour telle ou telle réaction. [...] C’est la chose dont je suis la plus fière de mon aventure: d’avoir été moi et de ne pas avoir calculé mes émotions», a poursuivi la créatrice de contenu.

Chloée Deblois jouait pour la Fondation Source Bleue.
Sortez-moi d’ici! est présentée le dimanche, 19h30, à TVA.