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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Une coalition exige un meilleur accès à l’assurance-emploi

Photo d’archives, Jules Richer
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Photo portrait de David Descôteaux

David Descôteaux

2025-02-25T13:17:28Z
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Des syndicats et groupes de défense des sans-emploi demandent à Ottawa d'assouplir et d’améliorer le programme d'assurance-emploi, dans le contexte actuel d'insécurité politique et économique créé par les menaces tarifaires américaines.

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Ensemble, ils pressent le gouvernement canadien à adopter un projet pilote visant à permettre au régime d'assurance-emploi de répondre rapidement aux besoins des travailleurs et des travailleuses qui vont ou qui sont susceptibles de perdre leur emploi.

La coalition, formée du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) et des grandes centrales syndicales québécoises (FTQ, CSN, CSQ et CSD) appellent à mettre en place les mesures suivantes :

· Une norme universelle d'admissibilité de 420 heures ;

· Une augmentation du montant des prestations et l'établissement d'un seuil plancher à 500 $ ;

· Que l'exclusion pour fin d'emploi invalide ne s'impose que sur le dernier emploi occupé ;

· Permettre de recevoir des prestations plus tôt en simplifiant les règles régissant le traitement des indemnités de départ et autres sommes versées à la suite d'une cessation d'emploi.

«On sent déjà les impacts des menaces tarifaires, nos groupes locaux et régionaux reçoivent des appels tous les jours de personnes inquiètes ou qui ont déjà perdu leur emploi. Dans son état actuel, le régime d'assurance-emploi n'est tout simplement pas capable d'encaisser la crise qui s'en vient», s'inquiètent Selma Lavoie et Milan Bernard, co-porte-paroles du CNC.

«On s'attend à des délais de traitement importants et à des milliers de travailleurs et de travailleuses qui vont perdre leur emploi et qui pourraient ainsi tomber entre les mailles du filet».

En ce moment, seuls 40% des chômeurs et des chômeuses se qualifient à l'assurance-emploi, le montant des prestations est insuffisant et les délais de traitements sont inadmissibles, ajoute le groupe.

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