L’administration de la 4^e dose du vaccin contre la COVID-19 est élargie aux Québécois âgés de 60 ans et plus, alors qu’une autre campagne de vaccination est envisagée à l’automne. 

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La protection offerte par le vaccin commence à décliner après cinq mois, a fait savoir mardi le directeur national de la Santé publique, le D^r Luc Boileau.  

C’est pourquoi, à compter de demain, les gens âgés de 70 ans et plus pourront prendre rendez-vous pour recevoir leur 4^e dose. Les sexagénaires seront admissibles à compter de lundi prochain, le 11 avril. Notons qu’un intervalle d’au moins trois mois est exigé entre la première et la seconde dose de rappel du vaccin.  

Les citoyens plus jeunes devront probablement attendre encore un peu avant de relever leur manche à nouveau, si on en croit le D^r Jean Longtin, médecin microbiologiste et expert clinique en appui à la gestion scientifique de la pandémie du ministère de la Santé. 

«Il y aura sûrement une campagne de vaccination, mais à l’automne», a-t-il glissé. C'est le comité d'immunisation du Québec qui aura à déterminer qui sera visé par cette campagne.

Écoutez la rencontre des analystes politiques Marc-André Leclerc et Elsie Lefebvre sur QUB radio:

Le masque tout le mois d’avril  

Le Dr Luc Boileau a par ailleurs confirmé que l’obligation de porter le masque dans les lieux publics intérieurs sera prolongée jusqu’au 30 avril. 

Selon lui, c’est «une chance» que cette mesure sanitaire soit encore en vigueur au Québec. Certaines juridictions ailleurs au pays auraient bien aimé que le port du couvre-visage soit encore exigé sur leur territoire, à la lumière de l’ampleur de la 6^e vague, a-t-il souligné en conférence de presse à Québec.       

Écoutez l’entrevue de Benoit Dutrizac avec Ève Dubé, anthropologue à l'INSPQ sur QUB radio :   

«Vivre avec le virus, ça ne veut pas dire de l’oublier. Ça veut dire être prudents», a renchéri le D^r Boileau. Il estime que le masque «n'est pas une contrainte majeure» dans les circonstances et ne craint pas de désobéissance civile entourant le maintien de la consigne. 

Les autorités «réévalueront» à nouveau la situation entourant le port du masque d’ici la fin du mois.