Une campagne de désinformation autour de la crème solaire menée par des influenceurs

L’Ordre des chimistes du Québec dénonce une campagne de désinformation qui se déroule actuellement sur les médias sociaux autour de la crème solaire.

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Plusieurs influenceurs véhiculent des messages mensongers à propos des écrans solaires, affirmant que des études révèlent que certains ingrédients utilisés sont cancérigènes et se retrouvent ensuite dans le sang et le plasma, soutient l’ordre professionnel.

«Ce qui est propagé présentement n’a aucun fondement», a soutenu le président de l’ordre professionnel, Michel Alsayegh, en entrevue à LCN.

«Oui, il y a des produits chimiques. C’est certain que ce sont des molécules, tout est fait de molécules. Ce qui est important, par contre, c’est la dose», a-t-il ajouté.

Ce dernier argumente que chaque molécule est assortie d’une quantité limite qui peut être utilisée dans la conception d’une crème solaire. Santé Canada est responsable de s’assurer que les manufacturiers respectent cette limite et procède à un contrôle de qualité avant qu’une marque de crème solaire soit mise sur le marché.

«Le produit est gardé [...] en quarantaine jusqu’à ce qu’une personne autorisée puisse en faire le contrôle et s’assurer que les limites ne sont pas dépassées et ensuite, on relâche le produit», explique Michel Alsayegh.

Le président de l’Ordre des chimistes du Québec martèle que les propos véhiculés par certains influenceurs, qui déconseillent l’utilisation de la crème solaire et recommandent plutôt des moyens de protections alternatifs, ne doivent pas être pris au sérieux.

«Il n’y a pas de fondement scientifique. Ces personnes-là ne sont pas des scientifiques et n’ont aucun background en la matière», clame M. Alsayegh.

«Surtout en période de canicule comme on est présentement, le danger est là parce que nos jeunes écoutent ces tiktokeurs, ces youtubeurs ou influenceurs», ajoute-t-il.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.