«Une bête énorme, debout sur la route» : Christian Page raconte l'histoire de ce couple terrorisé par un loup-garou
Laurence Diotte
Par une froide soirée de 1989, un couple de l’Outaouais affirme avoir croisé une créature sortie tout droit de nos légendes populaires. Leur récit, mêlant peur, mystère et folklore, relance l’éternelle question : que sait-on vraiment de la mythique créature qu'est le loup-garou?
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Revoyez la chronique complète dans la vidéo en tête de cet article.
Le 11 novembre 1989, Angèle Gagnon et Henry Bruyère rentrent chez eux, près du lac Blue Sea. Vers 22h, leurs phares illuminent une silhouette massive immobile au milieu de la route : un homme-loup, recouvert d’une épaisse fourrure brune, debout sur deux mètres de hauteur et vêtu d’une simple chemise blanche. Lorsque la créature dévoile ses crocs, Henry songe à descendre de voiture, mais Angèle, terrorisée, insiste pour fuir. L’être bondit alors d’un seul saut d’environ 15 mètres vers le champ et disparaît. Henry retourne sur les lieux : aucune trace. Face au scepticisme de leurs proches, le couple choisit de se taire.
Au coeur de nos traditions
L’histoire s’inscrit dans une longue tradition canadienne. En 1990, Postes Canada immortalise d’ailleurs le loup-garou sur un timbre aux côtés d’autres créatures mythiques. Au Québec, le Mont du Loup-Garou, près de Sainte-Adèle, a longtemps nourri la crainte populaire : enfants enlevés, chasseur disparu, bûcherons terrifiés... autant de récits qui contribuent à la réputation du lieu.
Que dit la science?
Derrière ces légendes, la science apporte quelques pistes. Deux maladies rares pourraient avoir alimenté le mythe : la porphyrie de Gunther, qui déforme la peau et rend les gencives proéminentes, et l’hypertrichose, responsable d’une pilosité extrême. Reste la question : cette nuit-là, les Gagnon-Bruyère ont-ils croisé un homme malade, un farceur... ou quelque chose d’autre ? Le mystère, lui, demeure entier.