Une agente de bord à boutte dévoile la classe «concentrant le plus d’idiots» en avion
TVA Nouvelles
On pourrait croire que le chaos de la classe économique offre le pire environnement de travail pour les agents de bord, ou encore que la première classe concentre le plus grand nombre de personnes imbues d’elles-mêmes. Mais selon une agente de bord, c’est une autre section de l’avion qui remporte la palme du pire endroit où travailler.
Selon l’agente de bord, qui s’est confiée à The Sun, la classe économique supérieure est l'endroit où l'on a le plus de chances de trouver des passagers qui se disputent.
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«Je pense que c'est parce que les personnes qui s'y assoient sont celles qui ont le plus d'attentes, et il s'agit généralement de choses que nous ne pouvons tout simplement pas leur offrir», explique-t-elle.
Qu’est-ce que la classe économique supérieure?
La classe économique supérieure est une classe de service dans les avions qui se situe entre les sièges de la classe économique et ceux de la classe affaires, plus coûteuse et offrant tous les services.
L'espace supplémentaire pour les jambes est le principal attrait de cette classe, indique Forbes.
La classe économique supérieure permet également de bénéficier de sièges plus larges, d'une inclinaison plus importante, d'un service de restauration amélioré, d'une trousse de commodités et d'un service prioritaire à l'aéroport.
Elle n'est généralement proposée que sur les gros avions à deux couloirs desservant des lignes long-courriers.
Crises de colère
Selon l’agente de bord, une certaine confusion entoure toutefois la classe économique supérieure, puisque les clients sont en effet nombreux à penser qu’ils obtiendront un service exceptionnel.
«Les clients de cette section pensent que parce qu'ils ont payé un peu plus cher, ils vont avoir droit à des cocktails et à un menu varié, mais tout ce qu'ils obtiennent, c'est un embarquement rapide et un peu plus d'espace pour les jambes», explique-t-elle.
«C'est certainement la section où j'ai dû faire face au plus grand nombre de crises de colère», ajoute-t-elle.
En se concentrant trop sur la partie «supérieure» du nom, et pas suffisamment sur la partie «économique», les clients gonflent ainsi leurs espérances, et peinent à évaluer correctement ce en quoi ils sont en droit de s'attendre, ainsi qu’à limiter leurs demandes.
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L’agente de bord est ainsi catégorique: «La classe économique supérieure concentre le plus grand nombre d’idiots, c’est certain.»
Elle explique par exemple que des clients lui ont déjà demandé si elle pouvait leur préparer un mojito, ou même s’ils pouvaient «voir le menu».
«Le menu, c'est du poulet ou du poisson... ou le repas que vous auriez dû commander à l'avance si vous aviez des exigences alimentaires», rappelle-t-elle, exaspérée.
«Il s'agit d'un avion, pas d'un bar à cocktails ou d'un restaurant, et nous ne sommes ni des chefs, ni des serveurs, ni des mixologues. Nous sommes là avant tout pour assurer votre sécurité et c'est quelque chose que les gens ne semblent pas comprendre», désespère-t-elle.