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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Innergex sent que le vent tourne au pays

Le producteur d’énergie renouvelable se dit optimiste

Photo de courtoisie
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Photo portrait de Martin Jolicoeur

Martin Jolicoeur

2022-02-04T16:09:36Z
2022-02-05T01:36:21Z
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À peine sa dernière acquisition complétée au Chili, le président et chef de la direction d’Innergex piaffe d’impatience de revenir profiter des nouvelles occasions d’affaires qui se pointent, tant au Québec qu’en Ontario. 

• À lire aussi: Froid historique au Texas : Innergex se départit d’un parc éolien

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«Le Québec est en train de se réveiller, a confié son PDG Michel Letellier au Journal. C’est fantastique de voir que, soudainement, on est passé d’une situation de surplus il y a deux ans à peine à une période où Hydro pense maintenant devoir faire d’autres appels d’offres.»

Le producteur privé d’énergie renouvelable entend donc répondre aux derniers appels de propositions lancés par Hydro-Québec en décembre pour répondre à ses besoins croissants en électricité.

Le premier en lice visait un bloc de 480 mégawatts (MW) de «sources renouvelables», tandis que le second concernait un bloc de 300 MW, spécifiquement de «source éolienne». La date limite de dépôt des soumissions a été fixée au 21 juillet.

Des barrages en Ontario

«Pour moi, c’est bien de penser qu’on va retravailler au Québec, et fort probablement en Ontario aussi. L’Ontario ne va pas avoir d’autre choix que d’explorer d’autres avenues du côté de l’hydroélectricité, de l’éolien ou du solaire.»

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La semaine dernière, le gouvernement ontarien de Doug Ford a confirmé au Journal qu’il envisageait de construire des barrages dans le nord de la province plutôt que de recourir à l’électricité de sa voisine québécoise.

Des éoliennes au Chili

Après la clôture des marchés jeudi, l’entreprise de Longueuil a annoncé l’acquisition de trois parcs éoliens au Chili, au coût de 871 M$. Ex-propriété d’Aela, ces parcs totalisent une puissance de 332 MW.

Il s’agit du sixième investissement d’Innergex au Chili depuis 2018. En tout, la Québécoise y possède désormais une puissance installée de 655 MW, ou 15 % de l’ensemble de ses actifs.

En outre, l’entreprise espère tirer profit des besoins en énergie des minières de ce pays d’Amérique du Sud, fortement concentrées dans l’extraction du cuivre et du lithium. Ces deux minerais ont vu leur attrait décupler ces derniers temps avec la montée en popularité des véhicules électriques.

Hier, l’action d’Innergex a clôturé à 17,61 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 4,35 %. Au cours des 12 derniers mois, son titre a reculé de 40,16 %.


Vendredi, l’action d’Innergex a clôturé à 17,61 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 4,35 %. Au cours des 12 derniers mois, son titre a reculé de 40,16 %.

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