Un voyage pour démarrer la nouvelle année pour le couple Christian Bégin et Marie-Ève Perron

Christian Bégin revient à l’animation de Y’a du monde à messe de Noël, sa tradition du temps des fêtes, avec encore une fois cette année une belle liste d’invités et des conversations qui sauront vous divertir et vous instruire.

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Christian, qui fera partie de la gang de Y’a du monde à messe de Noël cette année?

Robin-Joël Cool sera de la partie. Je recevrai aussi Papa Amadou Touré, qui est la découverte de l’émission. Il a décidé de gagner sa vie en apprenant aux gens de la diversité à faire du vélo, car plusieurs nouveaux arrivants ne savent pas en faire. C’est une belle façon de gagner en autonomie. Nous aurons aussi avec nous Éléonore Lagacé, qui chante comme le feu des dieux! On va se rendre compte, au cours de son entrevue, qu'il y a tout un territoire qu'on connaît moins d’elle et qu’elle est plus vulnérable qu’on pourrait le croire. Gildor Roy, bon joueur et force tranquille, se plongera dans ses traditions et son rapport avec le temps des fêtes qui ressemblent aux miennes. Louise Forestier fera partie des invités puisque, du haut de ses 80 ans, c’est elle qui viendra faire le conte de Noël.

À quoi pouvons-nous nous attendre?

Ce sera, encore une fois, un très bon show. Le thème qui nous reliait tous était la joie, mais finalement, on s’est rendu compte que ç’a été un des tournages les plus doux qu’on a eus. Au-delà de la joie, ce dont les gens ont besoin, c’est de se doudouner un peu, et ça nous a enveloppés durant tout le show. Ce qui est le plus apprécié de l’émission de Noël, c’est la plus grande participation de la chorale. C’est peut-être cliché de le dire, mais je suis vraiment convaincu qu’on a les meilleurs choristes. L’aspect musical sera donc encore bien présent.

C’est assurément une tradition pour plusieurs personnes d’écouter l’émission pour le réveillon...

Comme l’émission est diffusée le 24 décembre, ça fait une présence pour les gens qui sont seuls ou qui n’ont pas l’occasion de sortir, et c’est aussi pour eux une raison de célébrer. On a un public très fidèle, et ça me rassure qu’on puisse être présents pour eux. Je trouve qu’on peut faire œuvre utile.

Trouves-tu qu’il y a une différence dans ta façon d’animer quand tu enregistres cette émission spéciale?

Il y a certainement une fébrilité inhérente au thème de la journée. Pour moi, ça ouvre officiellement les festivités puisque nous tournons à la fin de novembre. J’aime beaucoup Noël. Et ça fait partie de mes traditions, le 1^er décembre, d’aller acheter mon sapin avec ma conjointe. J’ai toujours hâte à ce moment de l’année et ça doit se ressentir dans ma présence. Pour ce qui est des discussions autour de la table, rien ne change vraiment: on va à la rencontre de nos invités, le sujet est abordé, mais ce n’est pas le seul sujet de conversation non plus.

À quoi ressemblera ton temps des fêtes?

Ça dépend toujours un peu de ma conjointe, Marie-Ève Perron, qui a des journées de tournage qui, chaque année, ne sont pas les mêmes. Cette fois-ci, ça se termine le 20 décembre. Une chose est sûre, le 24 décembre, on fête avec sa famille, et le 25, c’est chez mon frère. Par la suite, le 31 décembre, on part un mois pour se déposer et se préparer pour le reste de l’hiver. On est très privilégiés de pouvoir le faire. La destination est choisie, mais on va garder ça pour nous pour le moment.

Qu’est-ce qui t’occupera à ton retour de voyage?

Je partirai en tournée avec la troupe des Éternels Pigistes et notre pièce Flambant nue. Il y aura plusieurs représentations à travers le Québec en 2026. Le 26 janvier, j’animerai, pour une sixième édition, La nuit de la déprime au théâtre St-Denis. Il y aura encore une fois une distribution impressionnante. Nous ne savons toujours pas si Y’a du monde à messe et Curieux Bégin seront de retour pour une autre saison; j’aimerais bien, mais nous n’avons toujours pas de confirmation.

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