Un triplé atteignable pour les «Bolts», croit BriseBois

Agence QMI
Ce n’est certainement pas une défaite en tirs de barrage aux mains du Canadien de Montréal qui va décourager le Lightning de Tampa Bay dans sa quête vers une troisième coupe Stanley consécutive.
«Nous faisons partie des équipes qui ont ce qu’il faut pour remporter la coupe Stanley, a lancé le directeur général Julien BriseBois, dont les propos ont été repris par le site de la Ligue nationale de hockey (LNH).
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«Mais je sais à quel point ce sera difficile et je me souviens de toute l’adversité que nous avons surmontée dans les deux dernières années.»
Installés au troisième rang de la section Atlantique, les «Bolts» ont joué gros à la date limite des transactions en mettant la main sur les attaquants Nick Paul, Riley Nash et Brandon Hagel. BriseBois a d’ailleurs dû débourser deux choix de première ronde pour faire l’acquisition de ce dernier.
«Quand tu considères que tu es un vrai prétendant aux grands honneurs, tu cherches des façons d’améliorer tes chances de connaître du succès, a enchaîné le Québécois.
«Les joueurs que nous avons acquis procurent de la flexibilité et de la polyvalence à notre personnel d’entraîneurs. Ils peuvent jouer dans toutes sortes de situations.»
Profondeur et expérience
Paul et Hagel ont été jumelés à Ross Colton pour former le nouveau troisième trio du Lightning, reléguant l’unité de Corey Perry, Pierre-Édouard Bellemare et Patrick Maroon au quatrième échelon.
La stratégie semble porter ses fruits, alors que les «Bolts» sont sortis victorieux de quatre de leurs cinq derniers duels. Paul a amassé cinq points en sept parties avec sa nouvelle formation, tandis que Hagel a touché la cible à deux reprises avec le Lightning.
L’équipe floridienne tentera ce printemps de devenir la première organisation à enfiler trois sacres consécutifs depuis les Islanders de New York, au début des années 1980. La clé pour connaître du succès en séries éliminatoires, selon BriseBois? De l’expérience... et beaucoup de résilience.
«Tu ne gagnes pas 16 matchs de suite, a-t-il expliqué. Ce n’est pas ainsi que tu gagnes la coupe Stanley. Tu vas gagner des parties, tu vas en perdre d’autres. D’être en mesure de mettre les choses en perspective te permet d’exceller et de ne pas laisser les circonstances dicter la façon dont tu joues.»