Un suspect arrêté concernant les piqûres à la seringue au festival ÎleSoniq

La police de Montréal a procédé à l’arrestation d’un homme de 33 ans qui serait à l’origine des cas de piqûres à la seringue non consenties ayant eu lieu cet été au festival ÎleSoniq.

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Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) confirme avoir arrêté un homme le 15 août à Ottawa après avoir annoncé qu’elle enquêtait sur six cas d’intoxication involontaire au festival ÎleSoniq, qui se tenait au parc Jean-Drapeau les 9 et 10 août dernier.

Le suspect a été libéré avec une promesse de comparaître. Il devra se présenter en cour en avril prochain.

Les victimes, des hommes comme des femmes, disaient avoir ressenti une forte piqûre à l’arrière du corps alors qu’elles se trouvaient dans la foule. Elles se seraient ensuite senties étourdies.

Des victimes soulagées

«Je suis très contente qu’on ait pu trouver la personne. Je ne voudrais jamais que ça puisse arriver à des jeunes filles seules dans un festival», a réagi Catherine Lapointe, une des victimes qui avait porté plainte.

La jeune femme de 25 ans s’était confiée au Journal le mois dernier. Elle avait rapporté avoir ressenti un pincement à l’arrière du corps alors qu’elle se trouvait dans la foule lors du spectacle de John Summit.

«Au début, je n’y croyais pas que ça pouvait m’arriver à moi [...] Je me suis mise à pleurer comme une Madeleine quand j’ai réalisé que je pouvais attraper le sida», avait-elle raconté.

«Ça soulage de savoir que l’enquête a mené à quelque chose et qu’une situation comme celle-ci est prise au sérieux», a pour sa part réagi une autre victime, qui a demandé à garder l’anonymat puisqu’elle se dit encore trop ébranlée par l’événement.

Elle espère que l’homme sera surveillé en attendant son procès afin d’éviter d’autres événements semblables d’ici là.

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D’autres cas similaires

À Québec, deux présumées agressions à la seringue survenues dans les dernières semaines font l’objet d’une enquête, confirme le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

Selon nos informations, le premier évènement s’est produit en juillet dernier, pendant le Festival d’été de Québec.

Et, plus récemment, une deuxième plainte a forcé l’ouverture d’une enquête pour le même type d’incident, survenu cette fois lors du festival de musique électronique Unity Electro Fest, qui avait lieu du 29 au 31 août dernier, sur le site du Marché Jean-Talon, à Charlesbourg.

Même si dans le premier cas l’enquête est amorcée depuis plusieurs semaines déjà, celle-ci en est toujours au même point, soit à l’étape des «vérifications et analyses», confirme le porte-parole Pierre-Olivier Lévesque.

Il en est de même en ce qui concerne le deuxième évènement.

À la fin juillet, une dizaine de festivalières ont aussi signalé des piqûres non consenties lors du festival de la Gourgane, à Albanel, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Un autre signalement avait aussi été fait au Festival country de Labrecque, aussi situé au Saguenay–Lac-Saint-Jean, avaient confirmé les autorités.