Fusillade en plein centre-ville: la victime est un jeune rappeur de 21 ans

*CERTAINES IMAGES PEUVENT CHOQUER*

Après une brève accalmie, la violence armée a repris de plus belle mardi soir en plein centre-ville de Montréal: trois hommes ont été atteints par balle alors qu’ils circulaient en voiture devant le Centre Bell. L’un d’eux a succombé à ses blessures.

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Selon nos informations, la victime est Adam Jean-Philippe, 21 ans, un rappeur montréalais connu sous le nom de Young A Stunnin. Il n’était pas connu des milieux policiers.

L’autre homme blessé est âgé de 20 ans et il a été transporté à l’hôpital dans un état critique.

La troisième victime, âgée dans la vingtaine, a reçu un projectile d’arme à feu à la fesse. Sa vie ne serait pas menacée.

Le crime a été commis un peu avant 20 h, près de l’intersection de la rue Saint-Antoine et de la rue de la Montagne.

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Au moins 8 impacts de balles étaient visibles sur le véhicule, a pu constater Le Journal.

Il poursuit sa route

Malgré les nombreux tirs, le conducteur a poursuivi sa route jusqu’à la station de métro Georges-Vanier, environ 1 kilomètre plus loin.

«C’est là que la victime malheureusement s’est écroulée», a décrit Jean-Pierre Brabant, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal.

Au passage du Journal, la portière du côté passager était ouverte et un corps était allongé sur l’asphalte au pied du véhicule de marque Honda Civic.

Tout près, quelques jeunes hommes s’étaient rassemblés devant l’immense périmètre de sécurité érigé dans le secteur.

«La vérité, je suis arrivé et il était déjà par terre», a soufflé l’un d’entre eux, les yeux perdus dans le vide, qui ne s’est pas identifié.

Ce dernier connaissait la victime, tout comme plusieurs autres personnes dans le quartier de la Petite-Bourgogne, selon lui.

Plusieurs voisins ont préféré observer la scène de crime depuis leurs fenêtres.

Deux scènes de crime

Sous leurs yeux, les enquêteurs se sont affairés à récolter des indices sur cette scène de crime. D’autres ont passé au peigne fin l’endroit où les coups de feu ont été tirés.

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La police comptait entre autres sur les nombreuses caméras aux alentours du Centre Bell pour identifier les suspects, a affirmé Jean-Pierre Brabant.

Mais au moment de publier, le ou les auteurs de ce crime violent couraient toujours.

La métropole aura finalement eu une «pause» de violence armée d’à peine une semaine. Les derniers épisodes de coups de feu recensés à Montréal ont eu lieu dans la nuit du 13 septembre.