L'avion qui s'est écrasé était du modèle le plus répandu au monde
TVA Nouvelles, Agence QMI
L’avion qui s’est écrasé samedi à Montréal était un cessna 172, le modèle le plus répandu au monde.
• À lire aussi: Un mort et un blessé après l'écrasement d'un avion près de l'île Sainte-Hélène
• À lire aussi: Un avion de tourisme s’écrase près de Milan: huit morts
• À lire aussi: Qu’est-ce qui aurait pu causer l’écrasement mortel?
La production du petit appareil monomoteur a débuté en 1955. L'avion connait un véritable succès commercial dès sa sortie où il se vend 1 400 exemplaires en 1956 seulement. À compter de 2017, Cessna vendait annuellement plus 40 000 exemplaires.Il s’agit d’un modèle reconnu comme étant très sécuritaire et facile à manœuvrer. Il est couramment utilisé dans les écoles de pilotage pour les apprentis pilotes.
L’appareil possède un habitacle pouvant accueillir quatre personnes et est reconnu pour avoir une bonne visibilité depuis le cockpit. Il peut atteindre une vitesse maximale de 230 kilomètres à l’heure.
Les causes de l’écrasement d’avion au parc de Dieppe, qui a fait un mort samedi soir à Montréal, étaient encore inconnues dimanche après-midi. La banderole fixée derrière l’avion qui selon des témoins semblait être en train de se détacher pourrait être en cause, tout comme une défaillance mécanique et un problème météorologique.
«Une banderole c’est beaucoup de masse, ça créée beaucoup de trainées, alors ce ne sont vraiment pas des pilotes qui débutent qui vont faire de telles opérations. Ça demande une certaine certification», a témoigné Roger D. Leblanc, professeur spécialisé en techniques de maintenance d’aéronefs à l’ENA.
«Trainer une banderole demande beaucoup d’attention et surtout lors des jours de pluie, qui est un autre facteur qui peut aggraver et accentuer les phénomènes de trainée derrière l’avion», a poursuivi M. Leblanc.
Les recherches pour retrouver la banderole ont été arrêtées alors que l’avion est toujours sous expertise pour élucider les causes de l’accident.
