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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Un mort et un blessé après l'écrasement d'un avion près de l'île Sainte-Hélène

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Olivier Faucher | Journal de Montréal

2021-10-03T09:16:06Z
2021-10-03T16:40:23Z
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Une personne est décédée et une autre a été blessée dans l’écrasement d’un avion qui faisait voler un message de demande en mariage vers 18h dans le parc de Dieppe, à Montréal.

• À lire aussi: Écrasement d’avion à Montréal : une témoin raconte

En début de soirée, les policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et les pompiers du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) se sont rendus au parc de Dieppe, près du pont de la Concorde, pour un écrasement d’avion.

Des témoins sur l’île de Montréal ont pris des photos du feu qui émergeait de la scène.
Des témoins sur l’île de Montréal ont pris des photos du feu qui émergeait de la scène. Photo Agence QMI, Scoop, Houssem Zouaghi

Photo Robert Paquin
Photo Robert Paquin

Vers 19h, les autorités ont confirmé qu’une personne est malheureusement décédée dans l’accident. 

Une seconde personne a été transportée en centre hospitalier. Aucune information sur son état de santé n’a été dévoilée jusqu’ici.

Dimanche, les autorités ont confirmé que la personne décédée était le passager de l'avion. Le pilote se trouve toujours à l'hôpital. 

Demande en mariage  

L’avion, qui appartient à une entreprise qui se spécialise en publicité et en affichage aérien, traînait une banderole sur laquelle on pouvait lire «Chantal will you marry me?»

Le but du vol était de publiciser une demande en mariage.
Le but du vol était de publiciser une demande en mariage. Photo Agence QMI, Scoop, Houssem Zouaghi

Robert Paquin a été témoin de l’accident alors qu’il était en train de prendre un verre sur la terrasse de l’hôtel William Gray, dans le Vieux-Port.

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«Il est passé au-dessus de la terrasse. Il s’en allait vers l’est. Quand il est revenu vers l’ouest, à un moment donné ça criait [les gens autour], on a vu l’avion tournoyer et il a crashé», poursuit M. Paquin, qui a ensuite vu «du feu et de la boucane», émerger du lieu de l’écrasement.

La scène s’est déroulée près du festival de musique Osheaga, où des milliers de personnes étaient réunies, sur l’île Sainte-Hélène. Le promoteur, evenko, a assuré qu’aucune activité n’avait été affectée par l’accident.

Dimanche midi, la banderole n'avait toujours pas été retrouvée. 

«Le SPVM le cherche, c'est pas mal ce qu'il font aujourd'hui, essayer de trouver la bannière pour qu'on puisse vérifier la longueur et s'il y des restrictions avec cette longueur là», affrme Pierre Gavillet, enquêteur au Bureau de sécurité des transports, chargé de l'enquête sur l'écrasement. 

Enquête du BST  

L’enquête a été transférée au Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST).

Celui-ci a envoyé deux enquêteurs samedi soir pour recueillir des informations afin d’évaluer l’événement, a indiqué son porte-parole, Chris Krepski.

«On va examiner l’épave, photographier, documenter le site, interviewer des témoins, chercher des informations concernant le dossier d’entretien de l’aéronef, a-t-il notamment énuméré. Toutes les données pour mieux comprendre les circonstances de l’accident.»

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« L'appareil a été examiné ici sur les lieux, il va y avoir une expertise qui sera faite. Du côté opérationnel, on va vérifier la météo, les communications radio, les bandes audio ont déjà été demandées à NAV Canada. Dépendant du système d'exploitation de l'appereil, les passagers sont permis ou ne sont pas permis et ça va faire parti de notre enquête», explique Pierre Gavillet.

Dans des communications audio avec l’appareil obtenues par Le Journal, on peut entendre un responsable à la tour de contrôle de l’aéroport de Dorval s’inquiéter pour ce qui est advenu du vol.

Accident - Audio

*La tour de contrôle tente de reprendre contact avec l'avion vers 1:35

Accident - Audio

*Il est possible d'entendre l'appel de détresse vers 29:39

«La dernière fois que je l’ai vu il était à très basse altitude [...]. J’ai comme l’impression qu’il y est peut-être arrivé malheur. Je ne suis pas capable de le rejoindre», peut-on entendre.

Selon les informations disponibles sur le site Flightaware.com, l’avion aurait décollé à 17h46 à l'aérodrome de Saint-Mathieu-de-Laprairie et n’aurait volé que 13 minutes avant d’être «vu pour la dernière fois» à 17h59.

L’avion, de marque CESSNA, appartient à l’entreprise AEROGRAM. Le propriétaire de l’entreprise n’a pu être joint par Le Journal samedi soir.

Pas le premier incident 

Le même appareil avait déjà été impliqué dans un atterrissage d'urgence sur l'avenue Parc en 2006. Il ne s'agissait toutefois pas du même pilote. 

Le pilote avait réussi à se faufiler parmi les voitures sans faire de blesser. 

Plante et Coderre réagissent  

Les candidats à la mairie de Montréal, Valérie Plante et Denis Coderre, ont réagi en soirée à l’événement sur leurs comptes Twitter respectifs.

«Mon équipe et moi suivons avec attention les développements à la suite de l’écrasement d’un petit avion au parc Dieppe. Mes pensées vont à la famille du défunt», a écrit la mairesse actuelle et cheffe de Projet Montréal.

«Très attristé d’apprendre l’écrasement d’avion près de l’île Sainte-Hélène. Mes pensées sont avec les personnes impliquées dans l’accident», a commenté le dirigeant d’Ensemble Montréal.

– Avec l’Agence QMI

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