Un influenceur français invité par Québec mange de la poutine et du pouding chômeur à Montréal

Axel Tardieu
L’influenceur français Alexis Thiebaut est de passage au Québec, à l’invitation du ministère du Tourisme, pour faire découvrir notre gastronomie à son million d'abonnés sur Instagram et YouTube. 24 heures l’a suivi pendant sa visite de Montréal.
Avant de partir, toutes dépenses payées, pour la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent, Alexis Thiebaut s’est arrêté à l’emblématique La Banquise.
«Ils m'ont sorti trois poutines. J’en ai aimé deux sur trois et je le dirai dans la vidéo, même s’ils m’ont invité», raconte-t-il.
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Avec ses trois caméras et son micro, il a aussi poussé la porte du restaurant Schwartz’s, célèbre pour sa viande fumée.
«C'est un peu bordélique. J’aime bien l’ambiance. C'est très bon, très salé. Peut-être que j'aurais mis un peu plus de moutarde», juge-t-il.
Pour le dessert, il se dirige à La Binerie Mont-Royal, pour déguster son tout premier pouding chômeur. «C'est pas light comme dessert, dit-il à sa caméra. Honnêtement, j'aime beaucoup», dit-il.
Après sa virée montréalaise, il qualifie la gastronomie de la métropole de «melting pot intéressant».
Qui paie l’addition?
Le créateur de contenu a l’habitude d’informer à l’avance les restaurants de sa présence. C’est toutefois lui qui paie l’addition.
Pour produire ses vidéos qu’il publie sur Instagram et YouTube, il filme des images avant de pouvoir entamer le repas. «Très souvent, je mange froid», confie-t-il.
Ça ne l’empêche pas de répéter qu’il fait «le plus beau métier du monde». Pour lui, manger, «c'est la chose la plus merveilleuse que la vie nous offre».

Sa rémunération
Ancien journaliste, Alexis Thiebaut a lancé son compte Instagram, baptisé Le Paris d’Alexis, il y a six ans. Celui qui se consacre aujourd’hui à temps à plein à son métier d’influenceur culinaire visite de cinq à sept restos par semaine.
«J'ai la chance de bien gagner ma vie, parce que je fais des partenariats avec des grosses marques», explique-t-il.
Ça ne veut pas dire qu’il accepte de s’associer avec n’importe qui.
«J'ai refusé une collaboration avec les Émirats arabes unis, pays où la liberté n'est pas forcément une valeur fondamentale. J’ai refusé beaucoup de contrats avec des fast foods comme McDo, Subway, ou des marques comme Coca-Cola».
Il estime refuser autour de 80% des propositions de partenariat qu’il reçoit.
Une autre partie de son salaire provient des plateformes.
«Avec YouTube, je gagne 50 € [78 $] par mois et je gagne à peu près entre 1600 € [2493 $] et 2500 € [3895 $] par mois sur TikTok», détaille-t-il.