54 contrats de plus de 1000$ en un an: Cynthia Dulude se confie sur son quotidien d’influenceuse
Axel Tardieu
À 33 ans, Cynthia Dulude est suivie par 699 000 abonnés sur YouTube et 212 000 sur Instagram. Après 14 ans de carrière, elle n’accepte que des contrats de plus de 1000$. Elle en a signé 54 en 2024. La créatrice de contenu revient sur ses débuts et ce qu’elle a appris sur son métier.
«J'aurais aimé savoir que c'est très prenant. Tu ne peux pas arrêter ton cerveau. Il y a tout le temps des idées créatives qui viennent, tu travailles un peu tout le temps, même les week-ends. Ça peut être dur de prendre off», raconte celle qui s’est illustrée dans la catégorie Mode & beauté lors du deuxième Gala InfluenceCréation au printemps dernier.
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Ce qu’elle a appris aussi en devenant populaire: l’art de déléguer.
«Il vient un stade où t'es trop occupée, t'as pas le choix de déléguer, sauf que c'est dur quand t'es habituée depuis 14 ans à avoir le contrôle», explique-t-elle.
Aujourd’hui, elle travaille avec un agent qui gère ses contrats et une personne qui répond à ses courriels. Elle fait aussi équipe avec un créateur de miniatures YouTube, «quelque chose que je n’aime pas faire».
«Déléguer les parties qu’on déteste, ça fait vraiment du bien à l’esprit», souligne-t-elle.
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L’importance de la vie privée
La frontière entre la vie privée et la vie professionnelle est de plus en plus floue dans le monde de la création de contenu, remarque Cynthia Dulude.
«Il faut que j'apprenne à préserver mon énergie, que c'est correct de ne pas tout partager, de se garder un petit jardin secret», confie-t-elle.
Son truc pour y arriver: s’entourer de proches pour garder les pieds sur terre et prendre des pauses de son travail qui vient avec beaucoup d’abonnés qui veulent s’immiscer dans son quotidien.
La beauté, c’est payant
Si Cynthia Dulude s’est spécialisée dans la beauté, c’est d’abord par passion. Mais si elle a pu perdurer aussi longtemps, c’est aussi parce que la beauté est profitable sur les réseaux sociaux, explique Jared Shapransky, cofondateur de l’agence The Moment Lab.
«Ces créateurs peuvent gagner beaucoup d’argent. La probabilité d’avoir des contrats est plus élevée», précise-t-il.
«Il y a des produits de beauté [à promouvoir] qui vont de la tête aux pieds. On peut faire beaucoup plus que les “Get Ready With Me” qu’on voit beaucoup chez les créateurs mode. Il y a le démaquillage, les routines de soins, etc.», ajoute-t-il.