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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Dominion Water Reserves: un gros lot de 1,5 M$ pour Olivier Primeau

Les 3 millions $ investis dans DWR mardi valent 4,5 M$

Photo d'archives, Agence QMI
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Photo portrait de Julien McEvoy

Julien McEvoy

2022-09-23T04:00:00Z
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Olivier Primeau vient de faire 50 % de gain en un jour avec son investissement de 3 millions de dollars dans le secteur de l’eau au Québec.

• À lire aussi: Dominion Water Reserves: Olivier Primeau parie sur la privatisation de notre eau

Le titre de la Dominion Water Reserves est passé hier de 0,10 $ à 0,15 $ à la Bourse des valeurs canadiennes. 

Hier matin, Le Journal révélait que l’entrepreneur de 36 ans est à la tête de l’entreprise depuis qu’il a mis 3 millions $ au capital, ce qui s’est conclu mardi. 

Ses 3 M$ valent maintenant 4,5 M$. 

  • Écoutez la rencontre Nantel-Durocher diffusée chaque jour en direct 15 h via QUB radio :

Grâce à DWR, l’homme d’affaires, qui possède aussi le Beachclub de Pointe-Calumet, a mis la main sur 6 des 42 permis de captage des eaux souterraines du Québec.

Ces six sources comptent pour 36 % du volume d’eau sous permis au Québec, soit près de 4 milliards de litres d’eau par année. 

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DWR n’a jamais pompé une seule goutte d’eau.

  • Écoutez la rencontre Martineau - Dutrizac diffusée chaque jour en direct 11 h 23 via QUB radio :

Spéculation ?

L’entreprise, qui existe depuis 1995, n’a donc aucun revenu. Comment peut-elle valoir plus 10 millions $ en Bourse ? 

« Il n’y a pas une grande demande pour l’eau actuellement, c’est plus de la spéculation », explique un autre entrepreneur du secteur, Samuel Samson, qui est à la tête de True North Fresh Water.

DWR et True North ont d’ailleurs le même fondateur, Michel Pelletier, qui n’est plus lié ni à l’une ni à l’autre de ces entreprises québécoises. 

True North possède deux permis de captage. Pour Samuel Samson, il s’agit de préparer le terrain pour l’arrivée des étrangers. 

« On est 0,1 % de la population mondiale, mais on a 3 % des réserves d’eau. La pression s’en vient, on n’aura pas le choix », dit-il. 

Il est convaincu qu’il vaut mieux s’en occuper nous-mêmes que de laisser le soin à d’autres de le faire.

« Quand les Américains ont commencé à protéger les forêts du nord-est du pays, ils ont arrêté de couper du bois là-bas, mais pas ici », raconte-t-il. 

Son argument ? Quand les mêmes Américains viendront cogner à notre porte pour acheter notre eau, ils vont faire la même chose. 

« Que préférez-vous ? Que des Québécois soient aux commandes des principaux permis, ou que des étrangers les achètent pour mieux faire ce qu’ils veulent de notre ressource ? » demande-t-il. 

50% : C’est le gain en un seul jour, hier, du titre de Dominion Water Reserves (DWR), une entreprise détentrice de permis de captage d’eau souterraine émis par l’État québécois. DWR n’a, pour l’instant, pas pompé la moindre goutte d’eau.

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