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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Un festin pour les Capitales à leur premier match à la maison

Justin Gideon a poursuivi sur sa lancée à son premier match à Québec cette saison en récoltant deux coups sûrs dans la victoire des Capitales.
Justin Gideon a poursuivi sur sa lancée à son premier match à Québec cette saison en récoltant deux coups sûrs dans la victoire des Capitales. Marcel Tremblay / Agence QMI
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-05-21T02:33:18Z
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À l’image de leur début de saison sur la route, les Capitales ont malmené la compétition à leur match d’ouverture à Québec, demeurant en contrôle du début à la fin dans un gain de 5-2 aux dépens des Boulders de New York, devant 3820 partisans, une bonne foule pour une soirée frisquette.

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Plusieurs se sont mis assez chauds pour ne pas geler, mais pourtant, le party avait levé bien étrangement au Stade Canac. 

Premièrement, la température fraiche rappelait davantage l’approche de la saison de ski en novembre que le début de celle de baseball en mai. Une légende d’un passé pas si lointain nous a même confié, sous le couvert de l’anonymat que grosse doudou et coussins chauffants étaient de mise.

Deuxièmement, en pleine présentation des joueurs, un problème sonore est survenu, si bien que l’animateur de foule a dû terminer l’exercice A Capella, tandis que les spectateurs lui prodiguaient une solide dose d’amour à grands coups de «Pee Wee! Pee Wee! », en hommage à son sobriquet.

L’organisation espérait sans doute mieux pour l’introduction de son nouveau système de son, mais disons que cette minuscule contrainte a rendu l’équipe plus humaine dans son éternelle quête de la note parfaite.

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« Les gens ont eu du plaisir. Ça va donner des cauchemars à Charles (Demers) plus qu’à moi. Dans les estrades, personne ne semblait trop perturbé », a souri le gérant Patrick Scalabrini, tandis que les feux d’artifice éclairaient le ciel de Québec.

La terrasse remodelée était remplie, comme à l'habitude.
La terrasse remodelée était remplie, comme à l'habitude. Marcel Tremblay / Agence QMI

Gros départ

Dès que les Capitales ont commencé à jouer à la balle, cependant, ça roulait tempête!

Le lanceur partant Cleiverth Perez n’a eu besoin que de huit lancers pour se débarrasser des frappeurs des Boulders en première manche. Ça aura été bien plus d’ouvrage de présenter les cinq derniers joueurs des Capitales sans système de son, finalement.

Dès leur premier tour au bâton, les favoris de la foule ont repris là où ils avaient laissé la saison dernière. On se souvient du coup de circuit dramatique d’Anthony Quirion en neuvième manche, en finale. Qui d’autre que lui pour produire le premier point de la saison à l’aide d’un double qui poussait Kyle Crowl au marbre.

« C’est pas mal cool, hein? », a réagi Quirion, qui a subi une frousse en frappant une balle sur son pied, mais qui se dit optimiste pour la suite des choses.

En deuxième manche, c’était au tour de Marc-Antoine Lebreux d’y aller pour un double (automatique) bon pour un point.

Deux autres points en quatrième manche sur un simple de Christian Inoa et un ballon sacrifice de Pier-Olivier Boucher ont augmenté le coussin, pas chauffant mais pas moins confortable, des Capitales.

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Le pauvre lanceur des Boulders Erik Stock n’a même pas veillé jusque là, retraitant à l’abri après 81 lancers en trois manches seulement. Son vis-à-vis, Perez, a donné son premier coup sûr et son unique point en sixième manche.

Cleiverth Perez a concédé un point à sa sixième manche de travail.
Cleiverth Perez a concédé un point à sa sixième manche de travail.

Un début de saison ridicule

Après 10 matchs cette saison, les Capitales ont inscrit 90 points et n’en ont concédé que 42. C’est ce qu’on peut appeler une domination totale et complète, comme le démontre leur dossier de neuf victoires et un revers, le plus probant dans la Ligue Frontière.

« Avant de partir sur la route on visait un 5-4. Même une fiche de 4-5 aurait été correcte, question que la chimie d’équipe s’installe. Dès le camp, on a senti que les gars étaient prêts à jouer à la balle. Personne n’a l’air nerveux, même par une ambiance comme ce soir », a souligné Quirion.

Scalabrini apprécie pour sa part que ses hommes ont plus que jamais le don d’épuiser les lanceurs adverses avec d’interminables présences au bâton.

« Ce qui a donné le ton, ce sont nos frappeurs. Nos gros matchs, c’est toujours quand on a des apparitions au bâton de malade. Ça les a cassés (les Boulders) et ils sont tombés dans l’enclos rapidement. C’est notre vieille recette et depuis le début de l’année, les gars y adhèrent vraiment », s’est-il réjoui.

Du renfort à venir

Avant le match, Scalabrini a spécifié que son alignement devra être modifié dans les prochains jours. L’artilleur Franklin Parra est de retour avec l’équipe et sera activé au cours du week-end.

Les Panaméens Gilberto Chu et Kevin Rodriguez, des lanceurs, ainsi que Joshwan Wright, un joueur d’avant-champ, rejoindront l’équipe en fin de semaine. Chu pourrait être disponible mardi, à Rockland, tandis que les deux autres devront patienter jusqu’au week-end suivant, à Québec.

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