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L'article provient de TVA Nouvelles

Un été plus chaud que la normale presque partout au pays, prévoit Environnement Canada

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
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Photo portrait de Olivier  Boivin

Olivier Boivin

2025-06-10T20:21:54Z
2025-06-10T20:40:19Z
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L’été 2025 a de très fortes chances d’être plus chaud que la normale, selon les prévisions saisonnières d’Environnement Canada.

• À lire aussi: Des experts affirment qu’en 2100 il y aura presque deux mois de canicule à Montréal et 26 jours à Québec

La quasi-totalité des régions du pays, incluant le Québec, devra donc composer avec des températures au-dessus des normales pour les mois de juin, juillet et août, selon les prévisions de l’agence fédérale.

«Il y a une plus grande probabilité que les températures soient supérieures à la normale cet été», affirme la météorologue Jennifer Smith. Dans l’ensemble, les prévisions indiquent un été chaud à travers le pays.»

La manière dont cette chaleur se manifestera pourrait toutefois être différente en fonction des régions.

«À certains endroits, cela pourrait provenir d’une vague de chaleur majeure, ajoute-t-elle. Ailleurs, il pourrait s’agir de courts épisodes de chaleur courante ou simplement une chaleur douce et constante qui fait monter la température moyenne de la saison suffisamment pour stimuler les statistiques, mais pas toujours perceptible.»

Le réchauffement climatique ainsi que la chaleur de l’océan Atlantique expliqueraient en grande partie les températures plus élevées qui sont attendues.

«Les températures estivales moyennes au Canada ont augmenté de 1,8 degré Celsius depuis 1948», indique le météorologue Marko Markovic.

Environnement Canada est toutefois prudent au niveau de ses prévisions concernant les précipitations.

L’agence fédérale prévoit cependant un été plus sec pour les provinces de l’ouest et de l’Atlantique, ce qui pourrait accentuer les risques de feux de forêt.

Les prévisions indiquent une sévérité des conditions météorologiques propices aux incendies au-dessus de la moyenne sur une grande partie du Canada, mais pas dans l’est de l’Ontario, ni au Québec.

Les provinces de l’est du pays pourraient cependant devoir composer à maintes reprises avec une mauvaise qualité de l’air en raison de la fumée des incendies de forêt en provenance des Prairies et de la Colombie-Britannique, comme ce fut le cas la semaine dernière.

L’Ouest canadien est déjà durement touché par les feux de forêt depuis plusieurs semaines.

Au 30 mai, la superficie brûlée était trois fois supérieure à la moyenne des 10 dernières années à l’échelle du pays.

L’aperçu saisonnier d’Environnement Canada vise à montrer les tendances régionales générales en vue d’une saison donnée afin notamment d’aider à la planification des risques saisonniers.

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