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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Alerte AMBER: un documentaire pour expliquer son fonctionnement

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Jonathan Cyrenne | TVA Nouvelles

2022-04-14T23:21:21Z
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Un documentaire sur l’importance des alertes AMBER sera présenté jeudi soir à TVA, l’objectif étant de démystifier son fonctionnement et de mettre de l’avant l’importance de ce système.

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Pour y parvenir, l’équipe s’est intéressée aux histoires de Romy et Norah Carpentier ainsi que de bébé Victoria.

«On a appris qu’il y a des critères très précis pour les alertes. On reçoit les alertes sur son téléphone, mais on ne sait pas tout ce qui se passe avant le déclenchement», a expliqué la réalisatrice Isabelle Tincler.

L’histoire du nouveau-né enlevé par une fausse infirmière à l’hôpital de Trois-Rivières a marqué la Mauricie. Le 26 mai 2014, une femme entre à l’hôpital. Elle s’est fait passer pour une infirmière et a enlevé un nourrisson. L’alerte AMBER a alors été déclenchée. Des adolescents ont reconnu la dame et ont aidé à retrouver le poupon.

La facilité de l’enlèvement a d’ailleurs surpris la réalisatrice. «Je n’avais pas compris à quel point c’était simple. J’ai aussi constaté que toute la ville s’est mise à la recherche», a-t-elle souligné.

Le documentaire n’aura aucune reconstitution, que des témoignages, dont celui de Ghislain Morissette, un ancien journaliste à TVA Trois-Rivières. C’est lui qui couvrait l’événement. Il se rappelle le moment où le policier est arrivé avec un bébé dans les bras. Il ne cache pas que ce fut un moment émotif dans sa carrière.

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«Pour une rare fois, mon côté neutralité journalistique a été mis de côté, c’était trop émouvant comme événement», s’est remémoré le journaliste à la retraite.

À la suite de l’événement, l’hôpital a mis en place des mesures, dont des bracelets de géolocalisation sur les poupons. Au fil du temps, cette mesure a été revue.

«Nous avions à cœur dans notre réflexion et nos analyses d’atteindre un équilibre entre la sécurité et l’esprit d’ouverture et d’accueil qui règne dans ce secteur de soins pour que la naissance continue d’être une expérience heureuse pour les familles qui séjournent dans notre établissement. C’est donc dans cet esprit que l’utilisation du bracelet géolocalisateur a cessé. Peu de parents choisissaient ce moyen de contrôle lors de leur séjour avec leur poupon», a répondu par courriel le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS-MCQ).D’autres mesures ont cependant été mises de l’avant. Le système de caméras de sécurité, qui s’est d’ailleurs avéré un élément clé pour procéder à l’identification rapide de la personne suspectée à l’époque, demeure rehaussé.

Une affiche visant à rappeler les procédures en vigueur dans l’établissement et, par le fait même rehausser la collaboration entre les intervenants, les parents et les visiteurs, demeure en place. Le port de la carte d’employés est aussi nécessaire pour assurer une identification du personnel en tout temps.

Des rappels sont faits de manière continuelle auprès du personnel pour s’assurer d’une vigilance accrue afin de s’assurer que les nouveaux intervenants soient au fait de cette attention.

Par ailleurs, il n’y a qu’un seul accès au département pour les visiteurs. Tous les autres accès demandent une carte magnétique. Lors de soins donnés à un nouveau-né, il est demandé qu’un parent soit en tout temps aux côtés de ce dernier, que les soins soient prodigués à la chambre ou ailleurs sur le département.

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