Un collectif veut la fin des Airbnb au Québec

Audrey Sanikopoulos
Un collectif réclame l'interdiction de location de courte durée pour tout type de résidence au Québec et l'imposition de fortes amendes à Airbnb pour toute option de location illégale.
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L’organisation Alternative socialiste souhaite voir ces mesures mises en place afin de permettre aux Québécois de se loger «de manière décente et sécuritaire».
«Personne ne devrait être évincé de son logement par un propriétaire avide d’argent facile réalisé grâce à l’hôtellerie illégale», a souligné le collectif par communiqué, mardi.
Alternative socialiste veut également que ce type de location de courte durée soit plutôt convertie en auberges et en logements publics abordables.
«Les municipalités peuvent dès maintenant organiser des référendums pour en finir avec le fléau de l’hôtellerie illégale. Certains arrondissements ont déjà eu le courage de bannir les locations à courte durée», a-t-il été précisé.
C’est notamment le cas des arrondissements montréalais Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui ont décidé d’interdire les résidences de tourisme commerciales sur leur territoire.
Ces demandes arrivent près d’un mois après un incendie meurtrier dans un immeuble patrimonial du Vieux-Montréal, où sept personnes ont perdu la vie et neuf autres ont été blessées.
D’après des témoignages, des victimes du feu étaient coincées dans des logements sans fenêtres ni issue de secours. Certaines de ces résidences avaient été louées sur Airbnb.