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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

«Twitter files»: un «débat interne» pour interdire Trump

Photo AFP
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Agence QMI

2022-12-10T15:11:32Z
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Elon Musk a continué de divulguer vendredi soir les «Twitter Files» – dossiers Twitter – en retraçant cette fois-ci le «débat interne» entourant le bannissement de l’ancien président américain Donald Trump de la plateforme, après les événements du 6 janvier 2021.

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Les dirigeants de Twitter avaient ainsi pris cette décision après plusieurs échanges avec le FBI et d’autres autorités fédérales, selon le fil Twitter du journaliste indépendant Matt Taibbi.

Il a ainsi indiqué que les normes internes du média social se seraient érodées lors des semaines précédant l’attaque du Capitole du 6 janvier.

Yoel Roth, ex-responsable de la confiance et de la sécurité de Twitter, aurait tenté de dissimuler le sujet de ses réunions hebdomadaires avec les autorités.

«Je suis un grand partisan de la transparence du calendrier. Mais j'ai atteint un certain point où mes réunions sont devenues... très intéressantes... pour les gens et il n'y avait pas de noms de réunion assez génériques pour les couvrir», a-t-il écrit selon le journaliste.

«Réunion d'affaires très ennuyeuse qui n'est certainement pas à propos de Trump», a alors répondu quelqu’un, dont l’identité est masquée.

Avant de bannir l’ancien président, les dirigeants de la plateforme avaient choisi de signaler ses tweets avec des étiquettes d’avertissement. Ils ont ensuite annoncé un nouvel outil de «désamplification L3» pour essayer de limiter les partages des tweets de Trump.

«Les cadres de Twitter ont retiré Trump en partie pour ce qu'un cadre a appelé le "contexte environnant" : les actions de Trump et de ses partisans "au cours de l'élection et franchement des 4+ dernières années." En fin de compte, ils ont examiné une image globale», a tout de même souligné Matt Taibbi.

«Dès qu'ils ont fini de bannir Trump, les exécutifs de Twitter ont commencé à traiter un nouveau pouvoir. Ils se sont préparés à interdire les futurs présidents et maisons blanches – peut-être même Joe Biden. La "nouvelle administration", a dit un cadre, "ne sera pas suspendue par Twitter sauf en cas de nécessité absolue"», a-t-il ajouté.

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