Troisième meurtre de l’année à Québec: la victime est un homme au lourd passé judiciaire

Jérémy Bernier et Pierre-Paul Biron
La victime de 32 ans qui aurait été tuée mardi par un père et son fils dans une maison de chambres de Québec a une feuille de route bien remplie en matière de démêlés avec la justice.
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L’identité de la victime, d’abord fichée d’une ordonnance de non-divulgation puisque la famille n’avait pas été avisée du décès, a finalement été dévoilée jeudi. Il s’agit de Manuel Paradis.
Le trentenaire aurait été tué à l’aide d’une arme blanche lors de l’agression survenue vers 21 h 10, mardi, dans une résidence du chemin Sainte-Foy.

Une femme de 46 ans a aussi été blessée dans l’altercation.
Bien connu du milieu carcéral, Manuel Paradis avait un long casier judiciaire et a été condamné à quelques peines d’incarcération au fil des ans.
En 2018, il a dû purger 30 mois de prison après avoir été reconnu coupable d’agression armée causant des lésions, de voies de fait graves et de menace de mort.

Quatre ans plus tôt, il a été condamné à cinq mois de détention pour avoir craché sur un policier durant sa détention à la centrale de police Victoria.
Mais il a aussi été reconnu coupable de non-respect de condition, de méfaits et d’évasion de garde légale par le passé.
Un père et son fils accusés
Dominic Larocque, 55 ans, et son fils Cédric Larocque, 20 ans, ont été accusés mercredi du meurtre au premier degré de l’homme de 32 ans.
Le fils demeurait dans la maison de chambres où le drame est survenu.

Les deux hommes restent détenus jusqu’à leur retour en cour le 5 décembre.
Un adolescent de 16 ans a également dû faire face à la justice en Chambre de la jeunesse, accusé de port de déguisement dans un dessein criminel et de port d’arme dans un dessein dangereux pour le public.
De tous ces accusés, Dominic Larocque est le seul à avoir un casier judiciaire. En 2007, il avait été accusé d’entreposage négligent d’une arme à feu et de possession de drogue.
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