Bois-des-Filion: trois jeunes arrêtés pour la mort par arme à feu d’un garçon de 3 ans

Trois jeunes ont été arrêtés pour le rôle qu’ils auraient joué dans la mort d’un petit garçon de seulement 3 ans, vraisemblablement abattu par un projectile d’arme à feu, lundi soir, dans une résidence de Bois-des-Filion, sur la couronne nord de Montréal. 

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La police a confirmé l’arrestation des trois suspects mardi matin. Selon nos sources, il s’agirait de trois jeunes qui sont membres de la même famille.

Au lendemain de cet épouvantable drame, la police de Terrebonne se fait avare de commentaires.

Les patrouilleurs ont été appelés à se rendre dans une résidence de la 34^e Avenue vers 17 h 30 lundi en fin d’après-midi, pour porter assistance à un jeune garçon très gravement blessé.

À l’arrivée des services d’urgence, des manœuvres de réanimation ont été effectuées sur le petit corps, mais elles ont ensuite été abandonnées. Le décès du garçon a été constaté sur place.

• Maxime Deland explique les derniers détails à Alexandre Moranville-Ouellet via QUB radio :

Trois jeunes qui se trouvaient sur les lieux ont été interpellés par les policiers dans les minutes suivant le début de l’intervention. Ils ont officiellement été arrêtés quelques heures plus tard.

Une femme s’est également présentée sur place en panique, criant à pleins poumons. Elle n’a pas été arrêtée et n’aurait rien à voir avec ce qui s’est produit à l’intérieur de la maison.

Selon nos informations, une arme à feu aurait été manipulée par les jeunes hommes dans la maison au moment du drame. Le coup de feu pourrait avoir été accidentel.

Les autorités refusent toutefois de confirmer ces informations et se contentent de dire que «l’enquête se poursuit».

Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) collaborent étroitement à cette enquête pour établir les circonstances de l’événement.

Les plongeurs de la SQ devaient effectuer des recherches dans la rivière des Mille-Îles, située à quelques dizaines de mètres seulement de la résidence où la tragédie est survenue.

Les autorités seraient possiblement à la recherche de l’arme ayant été utilisée au moment du décès de l’enfant.