Travaux au pont-tunnel: «les automobilistes devront s’adapter»

Les automobilistes doivent se préparer. Le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine subira des travaux de réfection si majeurs à partir de novembre qu’ils multiplieront jusqu’à par quatre le temps nécessaire pour le traverser. 

• À lire aussi: Montréal: Des entraves nocturnes sur le réseau autoroutier

• À lire aussi: Grand bâtisseur du Québec, le concepteur du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine n’est plus

• À lire aussi: Le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine en travaux jusqu’à l’automne 2025

À partir de cette date, une seule voie sera ouverte en direction de la Rive-Sud et deux en direction de Montréal. Une mesure qui restera en place jusqu’en 2025.

«Si on nous demandait de faire un palmarès top 3 [des endroits les plus chauds], la réponse serait le tunnel, le tunnel et le tunnel ! Ça sera un générateur important de congestion et va chambouler les habitudes de déplacement», a illustré Louis-André Bertrand, porte-parole de Mobilité Montréal.

Pour y remédier, le ministère des Transports du Québec (MTQ) explique avoir mis en place plusieurs lignes d’autobus, qui feront la navette entre divers stationnements incitatifs de la Rive-Sud et le métro Radisson, du côté de Montréal. Cinq stationnements incitatifs sont mis en place pour les automobilistes, comptant environ 2100 places de stationnements gratuites.

Ces autobus seront gratuits à partir de novembre et circuleront sur des voies réservées.

•  Ne ratez pas l'émission de Vincent Dessureault, tous les jours dès 12 h30, en direct ou en balado à QUB radio : 

«Pendant que les automobiles seront coincées dans le trafic, les autobus, eux, pourront circuler sur l’accotement de façon sécuritaire. Ces mesures sont en place pour garantir l’efficacité du transport et maintenir les temps de parcours malgré la congestion», a expliqué M. Bertrand.

Il rappelle que la navette fluviale est également en place afin de permettre la traversée entre les deux rives. Un service sera également ajouté la fin de semaine.

«D’autres mesures sont en cours d’analyse avec les partenaires du ministère, dont la société des ponts Jacques-Cartier et Champlain», a ajouté M. Bertrand.

Il s’attend à ce que les premières semaines soient plus difficiles, alors que les usagers devront «trouver leur solution», en déplaçant leurs moments de déplacement ou en utilisant le transport collectif, par exemple.

Déjà, l’impact des travaux en cours au pont-tunnel est observable, alors que les files pour aller prendre le pont Jacques-Cartier s’étendent sur des centaines de mètres. Au cours des dernières semaines, une deuxième voie pour tourner à gauche a été mise en place sur Sherbrooke, à l’approche de Papineau.

«Les travaux ne sont pas une surprise. Ça fait cinq ans que la Ville de Montréal travaille sur les approches au pont Jacques-Cartier. Les travaux qu’on a été capable de planifier et exécuter, on les a faits. Mais on ne sera pas à l’abri d’un bris d’infrastructure», a expliqué Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal.

Lui aussi encourage les automobilistes à utiliser davantage le transport collectif afin de traverser le fleuve. «C’est sécuritaire, et ça va raccourcir le temps de déplacement», a-t-il rappelé.