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L'article provient de Le Journal de Montréal
Éducation

Transfert d’élèves de l’école spécialisée de l’Envol: une pétition a été lancée

Des parents espèrent un retournement de situation

Sarah-Maude (à gauche) en compagnie de sa mère, Marie-Ève Hébert, ainsi que de son camarade d’école Antoine, et sa mère, Gabrielle Tousignant. Sarah-Maude et Antoine devront changer d'école l'an prochain, comme plusieurs autres élèves aux besoins particuliers.
Sarah-Maude (à gauche) en compagnie de sa mère, Marie-Ève Hébert, ainsi que de son camarade d’école Antoine, et sa mère, Gabrielle Tousignant. Sarah-Maude et Antoine devront changer d'école l'an prochain, comme plusieurs autres élèves aux besoins particuliers. Photo Catherine Bouchard
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Photo portrait de Catherine Bouchard

Catherine Bouchard

2025-04-08T18:36:21Z
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Une pétition dénonçant le transfert de deux classes de l’école spécialisée de l’Envol a été lancée par un parent dans l’espoir de faire changer la décision de la direction.

• À lire aussi: Élèves avec des besoins particuliers: des parents dénoncent le transfert de leurs enfants

La semaine passée, plusieurs parents ont dénoncé le transfert de leurs enfants ayant des besoins particuliers vers l’école Joseph-Paquin, également à vocation spécialisée.

Le Centre de services scolaire (CSS) des Premières-Seigneuries justifie le transfert par un manque d’espace lié à l’arrivée de nouveaux élèves plus jeunes. Les parents concernés se disent inquiets des répercussions que pourrait avoir un tel changement dans la vie de leurs enfants, qui ont besoin de stabilité.

«J’ai vu des parents, des enseignants et des intervenants en pleurs. L’amour qu’ils portent à nos enfants est véritable. Il faut se mobiliser. Il faut s’unir et renverser cette décision pitoyable», peut-on lire dans le libellé de la pétition initiée par Caroline Thibault.

En date du 8 avril, la pétition avait récolté plus de 1600 signatures.

Invité à réagir à la situation du transfert, le ministre québécois de l’Éducation, Bernard Drainville, a admis que cette décision «n’est pas la solution idéale».

«Mais la réalité c’est que le nombre d’élèves ne cesse d’augmenter, notamment dû à la hausse de l’immigration. C’est une décision difficile du CSS, mais leur responsabilité est de s’assurer d’offrir les services qui correspondent le mieux aux besoins de tous leurs élèves qui vivent avec des besoins particuliers importants», a-t-il fait valoir. 

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