Tragédie de Rivière-Éternité: l’identité de la dernière victime dévoilée

 L’identité de la deuxième personne qui a perdu la vie dans un glissement de terrain à Rivière-Éternité a été dévoilée mercredi. Il s’agit de Pascal Héon, 48 ans, originaire de Québec. 

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Des proches du père de deux enfants ont confirmé au Journal qu’il était l’une des deux personnes qui manquaient à l’appel depuis samedi après-midi. 

M. Héon, Pascale Racine et Jean-Philippe Caty, tous des résidents de la Capitale-Nationale, ont été surpris par un affaissement des sols causé par le violent orage qui a dévasté le secteur de Rivière-Éternité en moins d’une heure.

Mauvais endroit, mauvais moment

Les trois victimes étaient sorties de leur véhicule respectif pour retirer des débris bloquant la rue Notre-Dame, le chemin d’accès au Parc national du Fjord-du-Saguenay. 

Le hasard a voulu qu’ils soient tous originaires de la capitale, mais le couple ne connaissait pas l’autre quadragénaire.

Ils ont tous été surpris par un puissant coup d’eau qui a entraîné Pascal Héon et Pascale Racine vers la rivière Éternité, quelques mètres en contrebas de la route. 

Jean-Philippe Caty a été projeté dans les airs et a subi d’importantes blessures avant d’être retrouvé enlisé dans la boue des heures plus tard. Il est à l’hôpital de Chicoutimi depuis les évènements.

•  Écoutez la chronique faits divers de Maxime Deland, journaliste à l’Agence QMI au micro d'Alexandre Dubé via QUB radio : 

Corps retrouvés

La Sûreté du Québec (SQ) a retrouvé le corps de deux personnes aux abords de la rivière Éternité, mardi soir, après plusieurs jours de recherches intensives. Bien qu’elle n’ait pas confirmé leur identité, la SQ soutient que « tout porte à croire » qu’il s’agit bel et bien des deux quadragénaires portés disparus au cours de la fin de semaine. 

D’après le porte-parole de la Sûreté, Hugues Beaulieu, des débris qui ont été emmenés par le débordement de la rivière ont freiné la descente dans le courant des deux dépouilles. Ils étaient coincés sous un amoncellement aux abords du cours d’eau quand les plongeurs les ont localisés.