Tragédie de la fillette de Granby: encore «un risque d’en échapper», déplore un porte-parole de l'APTS en Estrie

Les lacunes dans le système qui vient en aide aux enfants vulnérables sont toujours observables près de 6 ans après la tragédie de la fillette de Granby, à un point où d’autres drames pourraient survenir, indique le porte-parole de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux en Estrie (APTS).

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«Tant qu’on n’aura pas l’intensité de service à tous les niveaux, on va avoir un risque d’en échapper», plaide Danny Roulx en entrevue, jeudi, au micro d’Isabelle Maréchal, à QUB radio et télé, diffusée simultanément sur les ondes du 99,5 FM Montréal.

M. Roulx déplore d’ailleurs les coupes effectuées dans les services offerts aux enfants, que ce soit au niveau des CLSC, des écoles, des centres de jeunesse, de la DPJ ou encore de l’aide offerte aux parents.

«Il faut protéger les subventions à ces services-là qui ont été trop souvent coupés, maintient-il. Et quand on coupe, et après ça qu'on réinvestit, ça prend plusieurs années pour reprendre le retard qu'on a fait.»

Ce dernier compare ces retards à une montagne qui croit sans cesse.

«Et plus qu'elle est là, depuis longtemps, la montagne, plus qu'elle est dure à défaire, parce que tout a pris ensemble en roc, illustre-t-il. On est un peu en train, présentement, de défaire cette montagne-là. [...] On avance petit à petit. Mais pas assez vite, clairement pas assez vite.»

Voyez l’entrevue intégrale dans les segments sonores et vidéo ci-haut.