Tout sur la belle histoire d'amour de Simon Philibert, le nouveau lecteur de nouvelles à «Salut Bonjour»
Marie-Claude Doyle
Tout jeune, Simon Philibert avait la fibre entrepreneuriale dans le sang et le désir de travailler dans les médias. Salut Bonjour était dans sa mire. Depuis le 23 juin dernier, il réalise son rêve d’enfance en étant le nouveau lecteur de nouvelles de l’émission matinale. Celui qui est également entrepreneur ne pourrait être plus heureux dans sa vie, et ce, à tous les égards!
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Quelques heures après son premier matin officiel au sein de l’équipe de Salut Bonjour, Simon Philibert ne réalisait pas encore qu’il est le nouveau lecteur de nouvelles, succédant ainsi à Philippe-Vincent Foisy. «J’ai l’impression que je suis en remplacement. Je pense que je vais le réaliser davantage à la rentrée, quand toute l’équipe permanente va être là, et que je ferai vraiment partie de cette gang-là maintenant.» Le Baie-Comois d’origine réalise son rêve d’enfance. «Je me souviens que j’écoutais Salut Bonjour avec mes parents et quand je suis en allé en communication, je me suis dit qu’un jour, j’aimerais ça faire partie de l’équipe permanente de Salut Bonjour.» Pourtant, c’est en administration qu’il s’est d’abord destiné. «Quand je faisais mon choix d’études au cégep, je me souviens d’avoir dit à mes parents que je pouvais aller en ATM à Jonquière. Ils m’avaient dit que les communications n’étaient pas un milieu sûr. Je suis entrepreneur depuis l’âge de 12 ans dans le domaine de l'événementiel, et j’ai décidé d’aller en affaires au cégep et à l’Université Laval», raconte celui qui a toujours eu la fibre entrepreneuriale. «J’avais trois ou quatre ans et je préparais des spectacles dans mon sous-sol. Je vendais des billets à la visite quand ils venaient. Au secondaire, j’étais technicien-bénévole pour des spectacles et une dame m’avait demandé si je faisais ça aussi à l’extérieur de l’école. Je lui avais répondu: “Certainement”, alors que ce n’était pas vrai. C’est là que j’ai commencé à faire mes premières animations de mariages et d’événements. Je voulais faire de l’animation et être dans le milieu des médias et Salut Bonjour était un objectif.» La route pour y arriver a été atypique, mais il ne regrette en rien son parcours.
À TVA grâce à un prof
Une fois ses études à Québec complétées, Simon s’est dirigé en stratégie de production culturelle à l’UQAM. En parallèle, il s’est inscrit en animation radio-télé à Promédia. «Un de mes profs m’a dit que j’étais bon en lecture de nouvelles et il avait vu qu’il y avait une opportunité à TVA. J’ai envoyé un démo et la semaine d’après, je travaillais à TVA à Rivière-du-Loup.» Il a commencé à l’été 2017 comme journaliste sur le terrain, puis comme correspondant régional pour Salut Bonjour de janvier 2018 à 2020. Son poste a cependant été supprimé au moment de la pandémie. En juin de la même année, il était de retour à TVA à Rivière-du-Loup, en plus d’être correspondant régional au Saguenay pour Salut Bonjour. À partir de là, il a multiplié les remplacements à Salut Bonjour, puis à LCN et TVA comme lecteur de nouvelles. Simon se souvient encore du premier matin où il a remplacé comme lecteur de nouvelles à Salut Bonjour à Montréal. «En me levant dans la nuit, j’avais reçu un texto de Gino (Chouinard) me disant: “Simon, ça va bien aller. Je vais être là à chaque bulletin avec toi.” On aurait dit que 50 lb de pression s’étaient enlevées de sur mes épaules.» Inspiré par le côté à la fois sérieux et ricaneux par moments de son mentor, Georges Pothier, Simon a réussi à tracer sa voie dans le métier. «Mes parents sont deux fonctionnaires. Ils ne sont pas dans le monde des communications ni dans l’entrepreneuriat. Par contre, aussitôt que j’avais un projet, mes parents étaient les premiers à venir m’aider et ils étaient mes premiers spectateurs. Quand j’étais en région et que je faisais des interventions régionales à Salut Bonjour et en remplacement à LCN et à TVA, ma mère les filmait pour les garder. Puis, elle me les envoyait et je me réécoutais pour m’améliorer», raconte-t-il. Mis à part ses deux parents, l'animateur a aussi une sœur cadette qui est médecin de famille sur la Côte-Nord.
En affaires depuis près de 20 ans
Le 20 juin dernier, il a animé sa dernière émission d’À vos affaires après une aventure de deux ans suite au départ de Pierre-Olivier Zappa. C’est d’ailleurs ce dernier qui reprendra le relais de la quotidienne à LCN. «En plus de démystifier l’actualité économique, j’avais la chance d’aller visiter des entreprises et de parler aux gens. J’ai tellement eu de plaisir à faire ce show-là, à mettre de l’avant l’entrepreneuriat et les finances au Québec. C’était quelque chose de tourner cette page-là, mais en même temps, ça s’est poursuivi tellement rapidement avec Salut Bonjour qu’on dirait que je n’ai pas eu le temps de vivre mon deuil avec À vos affaires. J’avais hâte de commencer Salut Bonjour. Ç'a aidé.» Il a toutefois toujours les deux pieds dans le monde des affaires avec sa compagnie Embargo. «Ça fait maintenant presque 20 ans que j’ai fondé cette entreprise-là, qui a évolué au fil du temps. Initialement, c’était une job étudiante. Je faisais de la disco mobile dans les mariages et les partys de Noël, et ma compagnie a continué de croître quand je suis allé à l’Université. Aujourd’hui, j’ai une douzaine d’employés à temps plein et en tout, on est une cinquantaine. Au départ, ça s’appelait les Productions SMP, mais ça fera deux ans cet automne qu’on a changé de nom pour Embargo», souligne le fier entrepreneur de 31 ans. C’est son entreprise qui produit le spectacle C’est quoi ta toune?, dans lequel le public vote pour les chansons que les artistes interpréteront sur scène. L’idée de ce concept a émergé pendant la pandémie. Une première mouture a été présentée à Baie-Comeau en 2023 et deux ans plus tard, une nouvelle version verra le jour à l’Espace St-Denis, du 1er au 9 août.
Une belle histoire d'amour
Hormis deux semaines de vacances à la fin de juillet, Simon Philibert sera en poste à Salut Bonjour tout l’été. Au printemps, il est allé aux Bahamas et à Londres pour la première fois, en compagnie de son amoureux, Charles-Olivier. «Il a des amis québécois qui travaillent là-bas et on est allés les visiter. Je suis assez intense dans la vie pour le travail. Voir autre chose, c’est ma façon de décrocher. Je n’avais jamais eu la chance d’aller en Europe avant l’année passée. Le voyage à Londres, c’était notre première fois, mais pas la dernière. C’était magnifique!» Ça fait trois ans cet été que son conjoint et lui sont ensemble. «Tous les deux, on travaille beaucoup. Quand on a l’opportunité de prendre des vacances, que ce soit au Québec ou ailleurs, on le fait toujours. Il travaille en marketing dans le domaine des cosmétiques. On s’est connus sur les réseaux sociaux, avant de se rendre compte qu’on avait étudié en même temps dans le même domaine, dans des universités différentes, et qu’on avait participé à des événements de l’un et de l’autre parce qu’on a des amis en communs.»
Même s’il n’a jamais l’impression de travailler tellement il est passionné, Simon n’a pas de difficulté à tirer la plogue quand vient le temps de se reposer. Le vélo est aussi une façon d’y arriver. «J’ai appris à aimer ce sport-là pendant la pandémie. Je suis devenu un adepte», fait savoir le journaliste, qui a pédalé pour la deuxième fois avec l’équipe de Québecor, en juin dernier, au Grand défi Pierre Lavoie.
Salut Bonjour, du lundi au vendredi, de 6h30 à 10h, à TVA.
C’est quoi ta toune?, du 1er au 9 août, à l’Espace St-Denis.