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L'article provient de 7 jours
Culture

Tout savoir sur le grand retour de Marc Dupré

Pour connaître les dates de son nouveau spectacle, rendez-vous à marcdupré.com.

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Daniel Daignault

2025-09-18T10:00:00Z
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On n’ira pas jusqu’à dire que Marc Dupré effectue un retour à la chanson, mais chose certaine, il revient en force avec un nouvel album et des dates de spectacles prévus pour l’instant jusqu’en juin 2026. Marc n’est pas peu fier de ses nouvelles chansons, l’un des sujets abordés au cours de cette entrevue dans laquelle il a notamment été question de ses amours et de son bonheur de voir évoluer ses enfants.

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Marc, tu nous arrives avec un nouveau spectacle après avoir replongé dans l’humour?

Oui, c’était 100 % humour et imitations. On a fait presque 90 représentations.

Tu as eu du plaisir à replonger dans un spectacle comme celui-là?

J’ai tripé, et c’était ça mon but. L’objectif n’était pas de faire quatre ans avec ce style de spectacle. J’avais le goût de revivre ça et les gens étaient au rendez-vous. J’ai voulu prendre une pause de musique pour aller chercher l’inspiration, mais au fond de moi, je ne voulais pas arrêter la scène et l’idée est venue de faire ce spectacle. En arrivant dans la cinquantaine, j’avais envie de réessayer ça. Je me suis donc fait un cadeau pour mes 50 ans. Même si je n’ai jamais arrêté, je me suis ennuyé de la musique et je suis content de revenir avec mon nouvel album, qui a pour titre Parce que ce soir. J’ai quelques spectacles que je vais présenter cet automne, mais la tournée va vraiment commencer en janvier. Je monte un gros show avec ce nouvel album de 14 pièces, qui sera mon neuvième en carrière.

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Vas-tu toutes les interpréter sur scène?

Non, parce que j’ai envie de refaire des tounes de mes premiers albums, de parler aussi de ces chansons, d’expliquer d’où elles viennent, comment elles ont vu le jour. J’ai tellement de belles histoires reliées à mes chansons, et il y en a qui touchent les gens en particulier. Je pense à Ton départ, chaque jour quelqu’un m’en parle.

C’est une chanson qui a été écrite quand René Angélil est décédé?

C’est un peu relié à ça, mais la vraie histoire, c’est une mère de trois enfants, Jolyane, qui a eu un cancer, et je l’ai écrite pour sa famille. J’ai écrit la musique et j’ai travaillé les paroles avec Amélie Larocque. Cette chanson ne devait même pas être sur l’album; c’est le mari de Jolyane qui m’a dit qu’il tenait absolument à ce que je la mette. Il disait qu’elle lui avait fait du bien et qu’elle allait sûrement aussi faire du bien à plein de monde. On ne sait jamais la portée qu’une chanson va avoir quand on l’écrit — elle a été proclamée chanson de l’année au Gala de l’ADISQ en 2016 —, et celle-ci a rejoint beaucoup de monde. Elle est souvent interprétée quand il y a des funérailles et il y a des gens qui me racontent des choses très personnelles, comme: «Mon père a décidé de prendre l’aide médicale à mourir et Ton départ a été la dernière chanson qu’on a écoutée ensemble.» Je constate chaque fois à quel point la chanson a eu un impact.

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Crois-tu que, sur ton nouvel album, il y aura des chansons qui vont avoir autant d’impact?

Je l’espère. Le but est de toucher les gens. Avec ces chansons, je suis un petit peu revenu à mon pop-rock du temps. J’ai quand même un peu de folk, un peu plus de rock à la Killers et j’ai de magnifiques textes. J’ai travaillé très fort avec Nelson (Minville), qui est mon partenaire depuis toujours.

Quels thèmes abordes-tu?

J’ai écrit des chansons d’amour, tout simplement parce que je suis un lover dans la vie. Ce sont de belles histoires touchantes. Je parle aussi de mes enfants et de moi à 50 ans...

Tu parles de tes 50 ans — tu as eu 52 ans en juillet —, mais je sens que ç'a été une étape importante pour toi, non?

Oui, car ça a fessé un peu. Même si je suis en forme, que je joue au hockey, que je fais à peu près tout ce que je faisais quand j’avais 30 ans, on dirait que c’est un cap qui marque, car il t’en reste moins qu’il t’en restait à vivre. J’ai des amis qui ont 60 ans et qui sont en forme. Ils font d’ailleurs tout ce qu’ils peuvent, justement, pour demeurer en forme, et moi, je ne fais rien! Le fait qu'il faut que je prenne plus soin de moi, ça commence à me trotter dans la tête, parce que je veux être là longtemps pour mes enfants. Je veux continuer à faire du sport avec mon plus jeune, à voyager, mais je travaille, parce que la vie, c’est ça. Et mon travail, je le vois de plus en plus comme un métier, ce qui n’était pas le cas avant mes 50 ans. Dernièrement, j’ai réalisé que j’ai fait plein de belles choses et que je veux continuer à pratiquer ce métier-là longtemps. Et pour que ça arrive, je dois faire les bonnes affaires. Il faut que je prenne soin de moi, de mon corps, de mon esprit, et je peux moins me permettre de présenter quatre ou cinq spectacles consécutifs. Je veux continuer à avoir le goût de pratiquer mon métier, alors j’essaie de faire des trucs dans lesquels je suis bien.

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Tu parlais de tes enfants, quel âge ont-ils maintenant?

Anthony a 24 ans, Stella, 22 ans, et Lenny a 19 ans.

Stella va-t-elle encore chanter dans ton spectacle?

Elle va assurer mes premières parties, où elle présentera les chansons de son premier album, et elle va aussi chanter un peu avec moi. Ça lui permet d’apprendre sur le métier et elle met beaucoup de temps sur sa première partie. C’est sa priorité.

Ça fait maintenant deux ans que tu es séparé d’Anne-Marie, comment ça va de ce côté?

On est de grands amis, elle et moi. On a plein d’amour l’un pour l’autre et on s’occupe de nos enfants ensemble. On n’est plus des amoureux, mais on reste des parents pour toujours. On s’apprécie, on s’aime, et la vie va bien.

Quel genre de rapport entretiens-tu avec les réseaux sociaux, les gens qui sont parfois méchants, qui te jugent?

Tu ne peux pas plaire à tout le monde dans la vie, et j’ai choisi un métier où on ne peut pas plaire à tous. Notre vie personnelle est jugée, on nous surveille, et c’est correct. Moi, personnellement, je ne me nourris pas de ça dans la vie; je me nourris du bonheur des autres. Et l’une des raisons pour lesquelles je fais cette carrière-là, c’est parce que je sais que je fais du bien aux gens. Depuis que je suis enfant, je suis comme ça. Je faisais rire mes grands-parents, mes parents, mes oncles et mes tantes, et j’aimais tellement les voir heureux. J’aime être entouré de bonheur. Je ne suis pas quelqu’un qui cherche le malheur, qui a de l’agressivité en lui. Mon bonheur passe vraiment par le bonheur des autres. J’ai plein de qualités, mais j’ai aussi plein de défauts et je vis avec. Aujourd’hui, on jase, et je peux te dire que, ce que les gens disent, ça me passe 10 pieds au-dessus de la tête. Mais quand quelqu’un qui ne te connaît pas prend le temps de t’écrire personnellement et trouve l’endroit où il peut te faire mal, c’est quelqu’un qui est fondamentalement méchant. Et moi, je ne veux pas de ça dans ma vie. Je n’y accorde plus d’importance. Longtemps, j’ai pensé que ma vie ne m’appartenait pas, qu’il fallait que je plaise à tout le monde, mais elle m’appartient et je dois mettre des barrières. J’ai choisi un métier public et je comprends tout ce qui vient avec ça, mais maintenant, je mets l’accent sur les bons moments, et les moins bons, je les efface plus rapidement.

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Tu as décidé de te faire plus discret sur ta vie amoureuse. Pourquoi?

Ma vie personnelle, mes amours, je préfère garder ça pour moi. On a été 23 ans ensemble, Anne-Marie et moi. Elle était aussi la fille de René Angélil, elle vivait donc déjà avec cette médiatisation. Mais si je rencontre quelqu’un qui ne fait pas ce métier, je ne vais pas lui imposer tout ce qui vient avec mon travail. Cela dit, je ne me cacherai pas et je ne m’empêcherai pas d’aller à une première, mais je ne veux pas en dire plus qu’il n’en faut. Si tu regardes mon compte Instagram, je pense qu’il y a trois photos avec Anne-Marie, et j’étais à ses côtés chaque jour! Je ne suis pas quelqu’un qui a besoin d’étaler toutes sortes d’affaires de sa vie. Je regarde aller mes enfants, c’est la nouvelle génération et je comprends ça, mais pour moi, ce n’est pas un besoin d’être présent sur les réseaux. 

Comment entrevois-tu les prochaines années

Je veux juste profiter du temps qu’il me reste à pratiquer ce métier. J’espère le faire le plus longtemps possible, mais je ne suis pas sûr que je serai sur un stage à 70 ans. Ce n’est pas moi qui décide, c’est le public, mais j’aime encore ça. J’aime écrire des chansons, voir le monde chanter, et aujourd'hui, je prends tout ça comme un cadeau. Je suis fier de mon parcours.

L’excitation, la montée d’adrénaline juste avant d’arriver sur scène, est-elle encore là?

Oui, mais je te dirais que c’est plus contrôlé. Avant, c’était un mélange de stress, d’anxiété et de bonheur. La maturité est venue avec les années, je sais ce que je m’en vais faire et je connais mes forces et mes faiblesses.

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Un père fier de sa progéniture

Si Marc aime parler de son métier et de ses activités professionnelles, il devient encore plus allumé lorsqu’il est question de ses enfants. «Lenny, c’est un travaillant. Il va à l’université et il s’est parti une marque de parfum. Ça marche au boutte, ça s’appelle Dupré Fragrances. Il a quatre parfums: deux pour femmes et deux pour hommes. C’est un businessman, comme son grand-père. Il a lancé ça avec son ami Maxime. Tous les deux, ils travaillent fort, ils ont du talent et ils ont du succès.» Stella, quant à elle, prépare son premier album de chansons originales, alors qu’Anthony travaille au restaurant La Fondue à titre de gérant. «Il veut retourner aux études. Il a longtemps travaillé à la distillerie, et là, il travaille avec moi au restaurant. Mes trois enfants sont des passionnés, et j’en suis bien heureux parce que j’ai toujours pensé que pour être heureux dans la vie, ça prend des passions. Peu importe le salaire que tu fais, si tu aimes ta job, tu vas être heureux. Moi, j’écoute mes enfants et je les encourage le plus que je peux.»

Julien Faugere / TVA Publications
Julien Faugere / TVA Publications

Un goût de fondue pour Marc

Marc Dupré n’a pas qu’un nouvel album et un nouveau spectacle: l’homme d’affaires est maintenant propriétaire du restaurant La Fondue, à Terrebonne. Une belle aventure qui lui convient parfaitement. «Je suis un mordu de fondues, j’en fais souvent à la maison. J’ai un ami qui est dans la restauration, et dans le même immeuble où il est, un monsieur qui avait un resto a décidé de prendre sa retraite. C’était une belle occasion à saisir et honnêtement, je ne me serais pas lancé en restauration si ça n’avait pas été de la fondue. Ça m’intéressait de relever ce défi-là parce que j’aime la fondue, c’est le genre de repas autour duquel tu peux discuter avec les gens attablés avec toi. C’est convivial. J’ai changé le menu, j’ai préparé l’ouverture officielle durant huit mois. On a pris notre temps et fait des rénovations. Je prends bien soin de ma clientèle», confie-t-il. Les photos de ce reportage ont d’ailleurs été prises au restaurant La Fondue, à Terrebonne. Info: la-fondue.ca.

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