«Tout le monde est dans le même bateau»: un casse-tête pour transmettre les gains en capital

La déclaration de revenus en cette saison des impôts représente un casse-tête pour les personnes qui veulent déclarer des gains en capital, estime une comptable professionnelle agréée. 

• À lire aussi: Revenu Québec: bientôt la fin des déclarations de revenus compliquées?

• À lire aussi: Saison des impôts: dates à retenir et documents à ne pas oublier

Selon Luce Morin, cette problématique au niveau fiscale s’explique par le report de la mise en œuvre du changement au taux d’inclusion des gains en capital en 2026.

«Tout le monde est dans le même bateau étant donné que le changement d’inclusion du gain en capital qui était passé de 50 à 66 % a finalement été repoussé en 2026. Les préparateurs et les logiciels d’impôts qui avaient préparé les formulaires ont été obligés de rechanger les formulaires, mais sont tous en attente de l’approbation de l’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec», constate la comptable professionnelle agréée à l’émission À vos Affaires, lundi soir.

L’experte en fiscalité s’attend à une nouvelle mise à jour pour les logiciels d’impôts disant que les nouveaux formulaires vont être acceptés par l’Agence du revenu du Canada et par Revenu Québec.

Cependant, Luce Morin souligne que les personnes avec des gains en capital devront être patients avec les logiciels d’impôts, puisque ce n’est plus possible de faire une déclaration fiscale par papier.

«En tant que préparateur, aussitôt que tu en fais 4-5 ou je ne me souviens pas exactement de la limite, tu n’as juste plus le droit de faire ça par papier. Il faut le faire par électronique», indique la comptable professionnelle agréée sur les ondes de LCN.

Heureusement, Luce Morin assure que cette problématique d’impôts concerne seulement les personnes qui ont des gains en capital.

«Nous, on a commencé à produire, j’ai peut-être 100 déclarations d’impôts de faites et de transmises en date d’aujourd’hui. Donc, ce n’est pas tout le monde, c’est juste ceux qui ont des gains en capital. On les met de côté en attendant, qui sont quand même toutes produites. On va juste attendre la dernière version et la transmettre de façon électronique», conclut l’experte en fiscalité.

Voyez l’entrevue complète avec Luce Morin dans la vidéo ci-dessus