Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Tout ce qu’il faut savoir sur Victoria Diamond de la série «Les Armes»

Partager

Michèle Lemieux

2025-01-13T11:00:00Z
Partager

Originaire de Halifax, Victoria Diamond s’est installée au Québec à l’âge de 19 ans pour poursuivre ses études en danse. Elle ne parlait pas français et ne connaissait pas la culture québécoise, mais elle a rapidement découvert un univers qui l’a séduite. Celle qui incarne Maria dans la série Les Armes nous raconte son parcours, des Maritimes au Québec.

Victoria, les fans de la série Les Armes remarquent que ton personnage cherche à protéger son père. Pourquoi?

Malgré les meilleures intentions du monde, Maria ne peut pas faire la bonne chose. Elle est profondément fidèle à son père, seul membre de sa famille du côté russe. Parallèlement, elle cherche aussi à préserver sa relation avec son mari et son fils. La situatio la confronte à son éthique à titre de médecin militaire, mais aussi face à son pays. Elle vit un gros dilemme. 

Si je ne m’abuse, c’est ta première expérience de travail avec Vincent-Guillaume Otis, qui joue ton conjoint?

Effectivement, et je l’adore! Même si le sujet est très dramatique, c’est très ludique. Nous trouvons le temps de nous amuser, d’avoir de belles discussions entre les prises. Comme c’est quelqu’un de très humain, c’est facile de tourner les scènes dramatiques avec lui. Nous avons de grosses journées, nous vivons de grosses émotions, donc ça m’aide de pouvoir faire confiance à mon partenaire. Je me sens très chanceuse. Comme je viens du milieu de la danse, j’aime l’exigence que ça demande. Ça rejoint ma nature, c’est un beau challenge.

Publicité

La danse a-t-elle été ton premier rêve professionnel?

Non, car la danse et le jeu existaient en parallèle. J’ai commencé à faire du ballet classique à l’âge de sept ans et j’ai obtenu mon premier rôle professionnel au théâtre deux ans plus tard. Un jour, il a fallu que je choisisse si je voulais participer à Casse-Noisette ou au spectacle de théâtre de Noël.

As-tu fait partie du ballet Casse-Noisette?

Oui, pendant cinq ans. J’ai commencé en étant la poupée de Clara, et la dernière année, j’étais la Reine des neiges. J’ai adoré! À l’adolescence, il a fallu que je choisisse, alors j’ai poursuivi la danse. Je suis tombée en amour avec la danse moderne! À Halifax, j’ai vu une performance de la Compagnie Marie Chouinard. Ça a changé ma vie. C’est ce qui m’a éventuellement amenée à Montréal. J’ai poursuivi mes études en philosophie pendant un an, puis j’ai décidé de venir étudier la danse contemporaine à Montréal.

Est-ce que ce choix t’imposait de grands changements de vie?

Oui. J’avais 19 ans lorsque je suis venue au Québec. Je ne parlais pas très bien le français. Je n’avais aucune référence culturelle. Au début, j’ai été très, très dépaysée.

Sur le plan du jeu, a-t-il fallu que tu repartes de zéro?

Oui. À l’école de danse, j’ai rencontré une metteuse en scène de théâtre et c’est à ce moment que j’ai à nouveau été happée par le jeu. J’aimais la danse, mais j’avais envie de raconter des histoires, d’explorer le niveau psychologique et émotif. Par la suite, elle m’a embauchée dans une pièce. J’ai commencé à jouer tout de suite après avoir terminé mes études en danse.

J’en déduis que tes parents ne se sont pas beaucoup questionnés quant à ton avenir...

Effectivement. Mes parents étaient déjà dans le milieu de la musique. Ils sont des producteurs et gérants. Il y avait beaucoup de musique à la maison. Ma mère était actrice quand elle était plus jeune. J’ai grandi dans un environnement propice, mais je pense aussi que j’ai eu l’appel. Quand j’étais très petite, je faisais de la musique, je dansais, je racontais des histoires.

As-tu des frères et soeurs qui sont aussi artistes?

Non. J’ai deux frères et une soeur. Ma soeur travaille dans l’industrie de la musique et mes deux frères sont dans la vente.

Pour lire l'entrevue complète, procurez-vous le magazine 7 jours, en kiosque dès maintenant.

Les Armes, lundi 20 h, à TVA. La sortie du film Gagne ton ciel est prévue en 2025.

À VOIR AUSSI:

Publicité
Publicité