Top 5 : les poids lourds de la LNH


Ian Gauthier
C’est désormais un refrain connu : les bagarres sont en baisse dans la LNH par rapport à il y a 20 ans, bien que la situation se soit stabilisée depuis une dizaine d’années.
L’époque où pratiquement toutes les équipes comptaient un ou plusieurs matamores est définitivement révolue. Cela dit, des poids lourds, il y en a encore et ils demeurent valorisés, spécialement lorsqu’ils sont capables d’apporter d’autres dimensions à leur jeu. Le contrat de six ans et de 18 millions $ signé par Mathieu Olivier, le printemps dernier, en est une preuve.
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En 2025, il y a encore quelques gaillards qui en imposent. Des joueurs craints, qu’une petite sélection de joueurs semblables accepte encore d’affronter.
Voici, sans ordre particulier, les cinq bagarreurs les plus intimidants de la LNH :
Mathieu Olivier, Blue Jackets de Columbus
Le Québécois de 28 ans a connu une saison étonnante en 2024-2025 en inscrivant pas moins de 18 buts et 14 aides. C’est toute une contribution pour celui qui s’est aussi établi comme poids lourd numéro un de la LNH. Olivier a jeté les gants 15 fois, la saison dernière, ce qui représente son plus haut total dans la LNH. À 6pi et 1po et 226 livres, il n’est pourtant pas le plus colossal des durs à cuire. Olivier compense par sa bonne technique et sa faculté à contre-attaquer très rapidement lorsque son adversaire s’élance.
Nicolas Deslauriers, Flyers de Philadelphie
Le populaire «D-LO» a maintenant 34 ans et il a été limité à 31 matchs la saison dernière, mais il demeure un bagarreur craint à travers la LNH. À l’instar de son compatriote Olivier, Deslauriers n’est pas le plus immense des poids lourds, mais sa vaste expérience et sa longue portée lui confèrent un avantage toujours bien réel. Il reste encore une saison à son contrat avec les Flyers et parions que le nouvel entraîneur de l’équipe, Rick Tocchet (2972 minutes de pénalités comme joueur dans la LNH), ne détestera pas ce qu’il peut encore apporter.
Arber Xhekaj, Canadien de Montréal
Il n’y a pas de doute que «le Shérif» jouit d’une bonne réputation à travers la LNH à titre de pugiliste. Le numéro 72 du Canadien ne recule devant personne, perd très rarement et sait rendre ses combats spectaculaires. Arber y va toujours à fond et il a développé une certaine faculté à se servir efficacement de sa main gauche lorsque sa droite est trop bien coincée par son adversaire. Ça en a déstabilisé quelques-uns au cours de la dernière saison.
Marcus Foligno, Wild du Minnesota
Le vétéran ailier du Wild a disputé neuf combats la saison dernière et n’en a perdu qu’un seul, selon thesportsgeek.com. Qui a-t-il affronté pour avoir une si bonne fiche? Des gars comme Tanner Jeannot, Mike McCarron, Keegan Kolesar (deux fois), Mark Kastelic ou encore Garnett Hathaway. Peut-être le dur à cuire le plus sous-estimé de la ligue.
Mark Kastelic, Bruins de Boston
Ses dix combats de la saison dernière l’ont placé au deuxième rang de la LNH à ce chapitre, à égalité avec Brandon Duhaime (Washington), qui est davantage un (bon) poids moyen. Kastelic n’inspire pas nécessairement la terreur chez ses opposants, mais il demeure un bagarreur coriace, difficile à affronter et il n’a pas trop mal paru devant Mathieu Olivier et Luke Schenn, notamment.
Mentions honorables :
Ryan Reaves, Sharks de San Jose
«Reavo» est en plein déclin à 38 ans après avoir été le champion des lourds de la LNH pendant quelques années. Cela dit, il en a encore dans le poing et il est fort possible qu’il puisse le démontrer de nouveau dans l’uniforme des Sharks de San Jose la saison prochaine.

Michael McCarron, Predators de Nashville
Les Predators ont été l’équipe la plus bagarreuse de la LNH la saison dernière avec 37 combats et l’ancien premier choix du Tricolore en a livré neuf d’entre eux. McCarron n’est pas le plus solide sur ses patins, mais il est immense et il envoie des bombes.

Matt Rempe, Rangers de New York
Il est très grand, mais pas particulièrement fort : il perd souvent ses combats. Il est surtout dangereux lorsqu’il applique ses mises en échec douteuses. Cela dit, il risque de s’améliorer au bout du poing et pourrait finir par devenir l’un des meilleurs. Parce qu’il ne recule jamais.

Ross Johnston, Ducks d’Anaheim
Il n’a disputé que 43 matchs la saison dernière et il s’est battu seulement quatre fois, mais Johnston est tout un colosse et il est particulièrement méchant. L’un des plus durs à affronter de la ligue.
Tyler Tucker, Blues de St. Louis
Plus obscur, il a tout de même livré sept combats la saison dernière et pas contre des clients faciles. Il se fait tranquillement une réputation.
Jack McBain, Mammoth de l’Utah
Huit combats l’an dernier. Ce gaillard de 6pi 4po est un problème pour ses adversaires.
Tom Wilson, Capitals de Washington
Assez costaud pour se classer parmi les poids lourds et largement capable de se défendre, Wilson est également un agitateur de première catégorie en plus d’avoir marqué 33 buts la saison dernière. Tout un spécimen.
Tanner Jeannot, Bruins de Boston
Un peu moins visible qu’il y a trois ou quatre ans, Jeannot demeure un bagarreur féroce qui sera plus à sa place que jamais dans l’uniforme des Bruins, la saison prochaine.
Luke Schenn, Jets de Winnipeg
Il faut toujours se méfier de la patte gauche de ce vétéran défenseur. Josh Anderson l’a appris à ses dépens il y a quelques années...
Plusieurs des statistiques mentionnées dans cet article viennent du site hockeyfights.com .