Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Le Canada n’a pas fait de politique avec Nick Suzuki, assure Julien BriseBois, qui le scrutera à la loupe

Photo Martin Chevalier
Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-08-28T18:40:03Z
Partager

CALGARY | Fouetté par le fait d’avoir été ignoré pour la Confrontation des 4 nations, Nick Suzuki a connu une fin de saison du tonnerre.

Au retour de cette compétition, le capitaine du Canadien a récolté 37 points en 26 matchs. Seulement trois joueurs ont fait mieux au cours de cette période: Robert Thomas (40 points), Nikita Kucherov (39) et David Pastrnak (38).

Hockey Canada a pris des notes. C’est pourquoi il fait partie des 42 joueurs qui ont été invités à assister au camp d’orientation tenu à Calgary.

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

«Lorsqu’on a fait la sélection pour les 4 nations, en novembre dernier, on savait que Nick Suzuki était un bon joueur. On savait ce qu’il avait fait par le passé et on avait suivi ses performances au cours de l’automne», a soutenu Julien BriseBois, adjoint au directeur général Doug Armstrong.

«Ultimement, il n’a pas été retenu, mais il est ici aujourd’hui parce que c’est un joueur dont les performances seront grandement scrutées à la loupe.»

En voyant que Suzuki n’avait pas été choisi, plusieurs ont émis l’hypothèse qu’il avait été boudé en raison de son refus de représenter le Canada, le printemps précédent, au Championnat du monde.

L’exemple de Montembeault

Une théorie qui ne tient pas la route, selon BriseBois.

Publicité

«On est là pour gagner, pas pour faire de la politique, a martelé le Québécois. On va sélectionner les joueurs qui nous donnent le plus de chance de gagner la médaille d’or.»

«Par contre, c’est si tu vas au Championnat du monde, et que tu fais bonne figure, ça peut jouer en ta faveur, a-t-il poursuivi. On apprend à te connaître sur la glace et à l’extérieur. On peut voir comment tu t’ajustes à différentes situations.»

Pour illustrer son propos, BriseBois cite Samuel Montembeault en exemple.

En 2023, celui qui était alors l’auxiliaire de Jake Allen avec le Canadien avait mené le pays à la médaille d’or grâce à sa moyenne de 1,42 et son taux d’efficacité de 0,939. Il avait été élu l’un des trois meilleurs joueurs canadiens de la compétition. Une belle carte de visite.

«Ça a pesé dans la balance parce qu’on savait ce qu’il était capable de nous donner dans les gros matchs, dans une formule de tournoi différente de celle d’un 4 de 7», a expliqué BriseBois.

Un cadeau empoisonné

Pour former la délégation de 25 joueurs qui représentera l’unifolié en Italie en février, BriseBois et les autres dirigeants de l’équipe canadienne auront la chance de piger dans le meilleur bassin au monde.

Le rêve! Même pour un homme qui est parvenu à bâtir deux équipes championnes de la Coupe Stanley.

«La première pratique à Brossard avant les 4 nations ou le premier soir ici, juste de voir la qualité des joueurs qui sont là..., a lancé BriseBois, en marquant une pause. C’est excitant.»

Sauf qu’il y aura des choix déchirants à faire. Et ceux qui dirigent le Canada savent qu’ils n’ont pas droit à l’erreur. C’est l’or ou rien. Et la compétition devient de plus en plus féroce sur la scène internationale. C’est un cadeau qui peut devenir empoisonné.

Raison de plus pour faire confiance aux joueurs qui seront à leur mieux lorsque viendra le temps de remettre la liste des effectifs, à la fin du mois de décembre. Quitte à sélectionner des joueurs qui n’auront pas été invités à Calgary, cette semaine.

«Le début de saison fera foi de tout. Tous les joueurs qui sont ici sont de grands joueurs. Ils pourraient tous mériter une place», a indiqué BriseBois.

Publicité
Publicité