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Amoché et rouillé, Tiger Woods peut-il sortir un lapin de son chapeau pour le Tournoi des Maîtres à Augusta ?

Le gros chat participera au Masters pour la 26e fois de sa glorieuse carrière

MEGA/WENN
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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2024-04-06T04:00:00Z
2024-04-06T10:00:00Z
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AUGUSTA | Il devrait en être à sa quatrième ou, dans le meilleur des mondes, sa cinquième sortie de la saison de golf 2024. Mais en débarquant en Géorgie demain, Tiger Woods en sera uniquement à son deuxième départ. Peu importe sa condition physique, il est encore attendu en grande pompe par tous les amateurs et de pied ferme par ses rivaux.

• À lire aussi: Masters: voici pourquoi cette édition est très spéciale

Si l’on avait à se fier à ses déclarations lorsqu’il fut l’hôte du Hero World Challenge aux Bahamas à la fin du mois de novembre dernier, le gros chat de 48 ans souhaitait participer à au moins un tournoi par mois en 2024.

Or, force est de constater que ce n’est pas tout à fait ce qui se passe. Le golfeur aux 15 titres majeurs lourdement amoché par les blessures ne s’est présenté qu’à l’Invitation Genesis en février. Une sortie par ailleurs écourtée en raison d’un virus alors qu’il s’était retiré avant la deuxième ronde.

Getty Images via AFP
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Avant Noël

Il faut donc remonter au début de décembre pour évaluer son jeu. Il avait alors pris le 18e rang sur les 20 golfeurs présents au Hero World en brisant la normale à deux des quatre rondes. Woods se disait satisfait de son jeu, mais qu’il avait encore beaucoup de boulot à accomplir avant de rivaliser avec la compétition féroce sur le circuit.

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Deux semaines plus tard, il avait également participé au Championnat PNC avec son fils, Charlie, dans cet évènement non officiel.

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Bref, la planète golf aura les yeux braqués sur ses moindres faits et gestes cette semaine à Augusta. Durant le week-end de Pâques, Woods s’est payé une petite visite sur cette parcelle de terre sainte située sur Washington Road, à Augusta. Il est donc resté fidèle à ses habitudes en marge du Masters. Accompagné de Justin Thomas, selon des informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux, il était aussi avec le grand patron du Augusta National, Fred S. Ridley.

Déjà cinq ans

Les amateurs doivent s’en souvenir comme si c’était hier. Mais il y a déjà cinq ans que Tiger, vêtu de son dangereux polo rouge, rugissait et levait les bras sur le vert du 18e dans un retour triomphal sur son parcours de prédilection. À 43 ans et contre toute attente, il remportait le cinquième veston vert de sa carrière. Et du même coup, son 15e sacre majeur.

AFP
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Une consécration qui avait fait le tour du monde en plus de lui valoir un torrent d’éloges de la part des plus grands athlètes de la planète, tous sports confondus.

Trois ans plus tard, 14 mois après un grave accident de la route qui aurait pu lui coûter la vie, Woods a encore ressuscité à Augusta en résistant au couperet pour terminer au 47e rang. Une performance qui surpassait le simple résultat. Il avait alors livré une leçon de courage et de persévérance dans «l’une de ses plus grandes réussites à vie».

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L’année dernière, par un week-end frisquet et pluvieux digne des pires temps de canard, il avait agité le drapeau blanc en troisième ronde. Il avait tout de même égalé un record en résistant au couperet une 23e fois de suite, rejoignant ainsi Gary Player et Fred Couples.

Getty Images via AFP
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Cette semaine, dans l’une de ses rares sorties, il est de retour dans un endroit mythique qui lui est cher. Qu’importe le résultat, il fera encore opérer sa magie.

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