[EN IMAGES] «The Lifetimes Tour»: Katy Perry électrise le Centre Bell devant Justin Trudeau
Frédérique De Simone
La chanteuse américaine Katy Perry a fait vibrer le Centre Bell, mercredi soir, avec son nouveau spectacle, The Lifetimes Tour, où l’ex-premier ministre Justin Trudeau est allé faire un tour quelques jours après avoir été vu avec elle au restaurant.
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D’abord aperçu dans les coulisses du Centre Bell, Justin Trudeau a ensuite été aperçu avec sa fille, Ella-Grace, en train de profiter du spectacle de la chanteuse pop.
Plus tôt cette semaine, les deux acolytes avaient fait jaser pour leur tête-à-tête dans un restaurant montréalais après avoir été aperçus en train de se balader dans un parc.
Hier soir, l’artiste de 40 ans, qui a habitué son public à des mises en scène éclatées, a poursuivi dans cette lignée en en mettant plein la vue à Justin Trudeau et à ses fans, restés fidèles et qui n’avaient pas oublié une ligne de ses paroles malgré ses huit ans d’absence à Montréal.
Dans ce nouveau concert, Katy Perry entraîne les spectateurs dans une sorte d’opéra rock à l’univers futuriste et de jeu vidéo presque post-apocalyptique dans lequel elle incarne le personnage principal, un androïde nommé KP143.
Avec son acolyte, Kittybot, la chanteuse se lance dans un périple – un peu spécial – où elle parcourt les différentes zones du web pour gagner des cœurs qui lui donnent le pouvoir d’affronter le méchant Mainframe et de sauver les papillons disparus.
Une mosaïque d’écrans au fond de la salle donnait une perspective plutôt intéressante à cet univers – bien différent de sa pop bonbon qu’elle proposait dix, voire quinze ans plus tôt –, tandis que la scène, en forme de huit, s’étendant sur toute la surface de la glace, offrait une proximité à l’ensemble de la salle et un huis clos très intime aux gens du parterre. Elle a d’ailleurs pris une pause de sa présentation pour signer un autographe qui servira de tatouage à un chanceux.
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Perry est apparue, sous un tonnerre d’applaudissements et de cris malgré son léger retard, dans une sorte de cage volante, extirpée du centre de sa scène par des câbles.
Elle s’en est ensuite libérée pour rejoindre sa horde de danseurs – très énergiques – qui l’ont accompagnée tout au long de la soirée. À quelques moments, la chanteuse a aussi volé au-dessus du parterre, attachée à la taille comme une fée, ou à dos de papillon.
«Je ne suis pas Dua Lipa. Je suis Katy Perry», a-t-elle lancé à sa foule lors d’une première allocution, où elle a affirmé embrasser pleinement son âge et la carrière qu’elle mène encore de front.
Ayant construit son spectacle en cinq actes, la chanteuse a présenté quelques titres de son album 143, mais surtout ses vieux succès – pour lesquels les gens s’étaient déplacés au Centre Bell – comme Dark Horse, Teenage Dream, Hot N Cold, Last Friday Night (T.G.I.F.) ou encore I Kissed a Girl, E.T et The One That Got Away. Pour ce dernier titre, elle a invité trois fans à la rejoindre sur scène pour jouer les maracasses.
Nombreux étaient ceux costumés à l’effigie de ses clips les plus marquants, arborant la perruque bleue (California Gurls), la robe égyptienne (Dark Horse), la tenue de la savane (Roar), ou encore les léotards fluo (Last Friday Night [T.G.I.F.]).
Évidemment, quand ces tubes étaient joués, il était difficile de distinguer la voix de Katy Perry à travers celle des milliers de spectateurs du Centre Bell, qui étaient particulièrement bruyants mercredi soir. L’amphithéâtre s’est littéralement transformé en karaoké géant, où tout le monde chantait à tue-tête et dansait devant son banc.
Katy Perry s’arrêtera à Québec, au Centre Vidéotron, vendredi.
Une année difficile
Il y a deux semaines, Katy Perry a vécu une petite frousse lors de son concert au Chase Center de San Francisco, alors que le papillon mécanique qui la transportait a été secoué en plein vol, forçant l’arrêt momentané du concert le temps de sécuriser l’appareil.
Quelques semaines plus tôt, au début de sa tournée, la chanteuse avait été vivement critiquée par les internautes, qui lui reprochaient de ne plus être aussi performante qu’autrefois, soulignant entre autres sa piètre performance dans les chorégraphies ou la justesse de sa voix.
Et de manière générale, la Californienne de 40 ans n’a pas eu une année facile dans la sphère publique.
Son album 143, sorti en septembre dernier, n’a pas fait grand bruit, loin d’atteindre la popularité qui l’avait propulsée avec ses deuxième et troisième albums, Teenage Dream et PRISM. Au contraire, nombreux sont ceux qui lui ont reproché de s’être associée aux mauvaises personnes pour l’écriture de son plus récent opus et d’avoir été maladroite avec son clip pour Woman’s World, censé marquer son grand retour.
En avril, son voyage de 11 minutes dans l’espace avec la présentatrice de CBS Gayle King, l’épouse de Jeff Bezos, Lauren Sánchez, et la productrice de films Kerianne Flynn lui a encore une fois attiré une vague de réactions négatives, tant de ses fans que de ses pairs.
Puis, le mois passé, la pop-star a annoncé sa rupture avec l’acteur Orlando Bloom, après près de dix ans de vie commune.
