Terrasses fermées: un «prétexte» de sécurité publique, déplore Glenn Castanheira
Agence QMI
Choqué par la fermeture de certaines terrasses vendredi soir pendant la fin de semaine du Grand Prix, le directeur général de Montréal centre-ville n’est toutefois guère surpris de la situation et déplore un «prétexte de sécurité publique».
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«Des cas comme ça, on en a des tonnes et ça existe depuis des années. Ce qui m’a choqué le plus en fin de semaine, c’est que ces inspecteurs-là ne sont pas des pompiers», a souligné Glenn Castanheira en entrevue à LCN, lundi.
Jusqu’à ces derniers jours, il pensait comme ses collègues qu’il s’agissait de pompiers qui s’occupaient de ce volet prévention et non des employés civils du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM).
Faire intervenir une douzaine d’employés pour vider les lieux lorsque la clientèle était sur place pour un auvent trop proche de 58 centimètres a particulièrement surpris M. Castanheira.
«Là où je suis fâché, c’est qu’on a toléré aussi longtemps le prétexte de la sécurité publique», a-t-il souligné.
«La question se pose, est-ce qu’il y avait menace imminente au point où il fallait vider la place un vendredi soir de Grand Prix», s’est-il interrogé.
Cette fin de semaine représente généralement près de 40 % des revenus annuels des restaurateurs montréalais.
«C’est ce qui leur permet le reste de l’année de payer leur loyer, de payer leurs taxes, alors qu’il a un chantier qui apparaît devant leur porte», a rappelé le directeur général.