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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Ténor du crime organisé abattu dans un Starbucks à Laval: «Les Lavallois ont le droit de vivre en sécurité!», s’inquiète le ministre Skeete

Photo Simon Clark
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Photo portrait de Geneviève Lajoie

Geneviève Lajoie

2025-10-01T19:15:21Z
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L’assassinat d’un bandit mort en plein jour sous les balles d’une mitraillette dans un café de Laval inquiète au plus haut point le ministre Christopher Skeete. 

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«Les Québécois, les Lavallois ont le droit de vivre en sécurité, s’est époumonné mercredi le ministre des Relations internationales, qui est aussi un élu de la région de Laval. Ce n’est pas normal que les gangs de rue viennent prendre notre chez nous comme leur territoire pour se battre».

Un important criminel de Laval lié au crime organisé a été criblé de balles en plein jour, mercredi avant-midi, dans un café Starbucks en bordure de l’autoroute 440. Les suspects auraient utilisé un pistolet-mitrailleur.

Un évènement malheureux qui démontre que le premier ministre a raison de vouloir faire régner la loi et l’ordre au Québec et éradiquer le crime organisé, insiste le ministre Skeete.

Laval, pas un guetto des États-Unis

Le député de Sainte-Rose est surpris qu’un tel crime puisse se produire dans son coin de pays. «On ne parle pas (du) Centre-ville, on ne parle pas (d’une) guerre dans le ghetto des États-Unis, on parle de Laval, où c'est rare ces affaires-là, c'est presque du jamais vu. Moi je suis inquiet».

Il admet toutefois que Laval vit une augmentation de la violence et de la criminalité.

La signature du crime organisé

Son collègue ministre de la Sécurité publique, Ian Lafrenière, un ancien policier, voit dans cette fusillade la signature du crime organisé.

Comme père de famille, il est préoccupé qu’un crime de la sorte ait pu être commis en plein jour dans un commerce bondé. Il se console qu’il n’y ait pas eu de victimes innocentes.

«Il y a beaucoup d'opérations policières présentement, beaucoup de pression contre le crime organisé, ça nous confirme qu'on est à la bonne place. Il faut continuer, il faut mettre de la pression», soutient le ministre Lafrenière.

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