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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Temple de la renommée: une bague symbolique pour Roberto Luongo

Le Québécois a reçu ce cadeau du Temple de la renommée vendredi

Président du comité de sélection du Temple de la renommée du hockey, Mike Gartner a remis la bague à Roberto Luongo.
Président du comité de sélection du Temple de la renommée du hockey, Mike Gartner a remis la bague à Roberto Luongo. Photo AFP
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2022-11-11T22:31:16Z
2022-11-12T03:37:45Z
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Luongo a été fidèle à lui-même durant la cérémonie : humble et drôle.

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« Roberto, tu as passé 11 saisons avec les Panthers de la Floride, mais ce que les amateurs se souviendront de toi, ce sont tes huit saisons avec les Canucks de Vancouver et ta médaille d’or aux Jeux olympiques de 2010. Si tu avais la chance de représenter une équipe au Temple, quelle serait-elle ? », a demandé l’animateur.

Daniel Sedin, Roberto Luongo, Bernice Carnergie (au nom de son défunt père, Herb) et Daniel Alfredsson ont reçu, ce vendredi, leur bague du Temple de la renommée du hockey.
Daniel Sedin, Roberto Luongo, Bernice Carnergie (au nom de son défunt père, Herb) et Daniel Alfredsson ont reçu, ce vendredi, leur bague du Temple de la renommée du hockey. Photo AFP

« Je représenterais Équipe Canada ! », a répondu Luongo du tac au tac.

L’auteur de 489 victoires au cours de sa carrière a poursuivi dans la même veine lorsqu’il a raconté la journée où il a reçu l’appel qui confirmait son intronisation.

« J’étais au travail. Quelqu’un m’a déjà dit que le Temple fait ses appels autour de midi. J’étais rendu à mon troisième verre de scotch lorsque le téléphone a sonné autour de 14 h, a-t-il expliqué en souriant. J’étais heureux et humble de recevoir cet honneur.

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« La première personne que j’ai appelée, c’est ma femme. Elle était aussi excitée que le reste de ma famille. »

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Il en a rajouté quelques minutes plus tard.

« Cette bague me rend fier en raison de la longévité de ma carrière et du niveau élevé que j’ai été capable de jouer. J’ai tenté de m’améliorer tout au long de ma carrière. »

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Des médailles qui ont du poids

Malgré sa brillante carrière dans la LNH, Luongo n’a pas remporté la coupe Stanley. Il est passé près en 2011 avec les Canucks.

Pour plusieurs observateurs, c’est un critère important pour avoir sa place au Temple de la renommée. Cependant, il ne faut pas oublier les médailles olympiques.

Le gardien originaire de Saint-Léonard en a deux en or à son palmarès. Celles des Jeux de Vancouver (2010) et de Sotchi (2014). Elles ont sûrement donné du poids à sa candidature.

« C’est surtout important pour moi parce que je n’ai pas gagné rien d’autre, a souligné Luongo. Celle de Vancouver est le plus beau moment de ma carrière en raison de l’endroit et de la façon que nous l’avons gagnée. Il y avait tellement de pression sur nos épaules. On a pu finir le travail. »

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Un oiseau rare

Le Québécois est l’un des trois seuls gardiens de l’histoire à avoir disputé plus de 1000 matchs en carrière. Son compteur s’est arrêté à 1044. Les deux autres sont Martin Brodeur (1266) et Patrick Roy (1029). 

C’est tout un tour de force que les trois gardiens de la Belle Province ont réalisé avec les nombreux départs et les voyages.

« À la fin de ma carrière, c’était difficile pour moi de demeurer en santé en raison du nombre de matchs que j’avais disputés plus tôt dans ma carrière, a expliqué Luongo. À mesure que les années passent, la position de gardien est de plus en plus difficile à jouer.

« Aujourd’hui, avec l’évolution de la ligue, j’aurais de la difficulté à imaginer de voir un gardien disputer plus de 70 matchs dans une saison. »

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