«Je ne serais pas ici sans mes parents» -Roberto Luongo


Mathieu Boulay
TORONTO | Roberto Luongo n’a pas grandi dans une famille très fortunée. Ses parents Antonio et Pasqualina travaillaient fort pour joindre les deux bouts, certains mois.
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Ils devaient souvent faire de gros sacrifices afin de permettre à leurs trois enfants de jouer au hockey. Trois gardiens, en plus.
« J’ai eu une pensée pour mes parents lorsque j’ai reçu l’appel, a mentionné Roberto Luongo. Je ne serais pas ici sans eux. Ils ont fait beaucoup de sacrifices quand j’étais jeune.
« On était trois gars qui jouaient au hockey. Ce n’était pas facile pour eux. Ils ont sacrifié leur temps, mais aussi leur argent. »
Une bonne décision
Luongo a chaussé les patins pour la première fois à l’âge de 8 ans. Il a fait ses débuts à l’attaque, mais l’attrait des jambières s’est fait sentir assez rapidement.
« Je voulais être gardien, mais mes parents ne voulaient pas au début, a mentionné celui qui réside maintenant en Floride. Je jouais aussi au soccer.
« Quand j’ai eu 12 ans, j’ai dû faire un choix parce que je ne pouvais pas faire les deux en même temps. Je pense que j’ai fait le bon choix.
« J’aimais les deux sports, mais le hockey, c’était ma passion. »

Une quarantaine de membres de la famille de Luongo devraient être présents pour la cérémonie d’intronisation de l’ancien gardien de but.
Des regrets
Lorsqu’il regarde son parcours, Luongo a quelques regrets, comme la défaite des Canucks contre les Bruins de Boston en finale de la Coupe Stanley.
« Je n’ai pas des regrets pour la façon que j’ai joué, mais bien de la façon que j’ai réagi sur le plan psychologique. Parfois, je prenais trop les critiques des gens à cœur.
« J’aurais aimé avoir plus de maturité à ce moment-là. J’étais dur envers moi-même.
« Si je jouais mal, j’amenais cela avec moi jusqu’au prochain match. Ce sont des choses que tu apprends quand tu es plus vieux. »