Telus devient le fournisseur télécom le plus critiqué au Canada

Telus a décroché une première place peu enviable, celle du fournisseur de services télécoms le plus critiqué au Canada. 

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Le dernier rapport de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) a recensé 11 909 griefs entre août 2024 et janvier 2025, une hausse de près de 12% comparé à la même période l’année précédente.

Ce bond est largement attribuable aux services sans fil, qui concentrent à eux seuls la moitié des doléances. Internet arrive en deuxième place avec un peu plus du quart des plaintes.

Pour la première fois depuis la création de la CPRST en 2007, Telus s’est hissé en tête de liste, surpassant Rogers et Bell. L’entreprise de Vancouver représente 19,7% des griefs, contre 18,7% pour Rogers et 16,7% pour Bell.

Les plaintes contre Telus ont explosé de 63% en un an, en grande partie à cause de frais mensuels erronés, de ruptures de contrat et de hausses de prix jugées abusives. En réaction, Telus se dit à l’écoute.

«Nous assumons pleinement ces résultats», affirme Terry Wells, vice-président principal du service client. Il rappelle toutefois que l’entreprise affiche depuis 13 ans le taux de plaintes le plus bas au pays et souligne une baisse de 20% depuis janvier.

Pendant ce temps, Rogers a vu ses plaintes chuter de 21%, tandis que celles concernant Bell ont augmenté de près de 14%. Shaw, désormais propriété de Rogers, représente près de 10% des plaintes, principalement liées aux hausses de frais de décodeur.

Le commissaire Howard Maker rappelle aux consommateurs de lire attentivement leurs contrats. 

«Trop souvent, les attentes ne correspondent pas aux conditions réelles.»