Techniciens de la santé: un manque criant de personnel

Agence QMI
De moins en moins de techniciens de la santé sont formés au Québec créant une importante pénurie de main-d’œuvre dans les hôpitaux de la province et provoquant une congestion dans l’arrivée des résultats de tests pour les patients.
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«On a de très gros problèmes de main-d’œuvre pour l’instant», a indiqué d’entrée de jeu Élise Pouliot, présidente du syndicat des techniciens et professionnels de la santé au CHU Sainte-Justine, au micro de QUB radio.
«Les programmes de technique au Cégep sont complètement vides, on n’entend pas beaucoup parler de la profession et les examens de l’ordre sont également très difficiles», a-t-elle résumé au sujet de ces professions d’imagerie médicale et de techniciens de laboratoire.
Les techniciens de la santé sont soumis aux mêmes règles que les infirmières en ce qui concerne le temps supplémentaire obligatoire (TSO) et les quarts changeant de jour et de nuit. Avec seulement 80 technologues au CHU Saint-Justine, le tour de rôle revient d’ailleurs plus souvent.
«Il faut reconnaître le milieu et les types d’emploi, il faut mettre de l’avant cette profession pour qu’il y ait des étudiants qui s’y intéressent. Il faut donner un coup de barre au niveau des salaires, qui ne sont pas attractifs», a fait valoir Mme Pouliot.