Succès en attaque: le Rocket doit appliquer cette recette
Tous les joueurs contribuent au pointage

Dave Lévesque
S’il y a un lien que l’on peut tracer entre les deux victoires du Rocket contre les Americans, c’est qu’elles ont été acquises en équipe.
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Lors du premier match de la série à Rochester, le Rocket l’avait emporté 5 à 4 alors qu’un total de onze joueurs différents avaient participé au pointage.
Dans le match de mercredi, qui a permis au club affilié du Canadien de prendre les devants 2 à 1 dans la série, ce sont neuf joueurs qui ont couché leur nom sur la feuille de pointage. Chacun des quatre trios a contribué à un but, et deux défenseurs en ont été complices, David Reinbacher et William Trudeau. Leur apport fait particulièrement plaisir à Pascal Vincent qui aime que ses arrières aient leur mot à dire dans les succès offensifs de l’équipe.
«Toute l’année, on a poussé nos défenseurs à apporter de l’offensive, mais pas au point de tricher sur leurs responsabilités défensives. Il faut que tes défenseurs appuient l’offensive, sinon tu ne gagneras pas assez de matchs.»

Grosse perte
Les jeunes défenseurs de l’équipe, même s’ils ont un peu pataugé en deuxième période, ont bien réagi lorsque le vétéran de 32 ans, Tyler Wotherspoon, a dû déclarer forfait après la première période à cause d’une blessure.
Comme l’équipe était en congé jeudi, on ne sait pas exactement ce qui lui est arrivé, ni comment ça s’est produit lors du jeu. Si son absence devait se prolonger, elle pourrait être dure à encaisser pour le Rocket dont les autres défenseurs sont tous âgés de 26 ans ou moins, la plupart ayant entre 20 et 22 ans.
«Quand tu perds un gars comme Wotherspoon, ça fait mal», a convenu Pascal Vincent après la rencontre. «Nous avons dû faire des ajustements et ça affecte aussi les unités spéciales.»
«Les autres défenseurs ont élevé leur jeu», a souligné Cayden Primeau. «C’est un gars qui joue beaucoup de minutes et qui est solide en défense.»
En confiance
Le Rocket a survécu à une deuxième période un peu difficile et a vu les Americans créer l’égalité dans la 3e minute de la troisième période. Vu de la tribune de presse, ce n’était pas nécessairement encourageant, mais Pascal Vincent assure que ses hommes ne l’ont jamais inquiété.
«Ce que vous ne pouvez pas voir, c’est ce qui se passe sur le banc et comment les joueurs se parlent. Pour moi, ç’a une influence. Quand je n’entends pas les bonnes affaires, je vais être inquiet, la vibe est restée bonne quand ils ont marqué leur premier but.»
Selon William Trudeau, la clé est de travailler en équipe, comme on le mentionnait d’entrée de jeu.
«C’est la force de notre équipe, on a quatre lignes qui sont capables de produire de l’attaque. On n’a pas quatre trios qui feintent tout le monde, chacun connaît son rôle et c’est ce qui fait qu’on a du succès.»
Et ce qui est le plus étonnant quand on sait qu’il s’agit d’une équipe dont la moyenne d’âge dépasse à peine 23 ans.