STLévis: une «rencontre de la dernière chance» samedi avant la grève générale de lundi
Taïeb Moalla | Journal de Québec
Malgré une «rencontre de la dernière chance» prévue samedi entre la STLévis et le syndicat des chauffeurs de bus (CSN), la grève générale illimitée qui doit être déclenchée lundi semble inéluctable.
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«Oui, on peut appeler ça ‘la rencontre de la dernière chance’. Comme les médiatrices nous ont convoqué, on va y aller. Mais on ne fonde pas beaucoup d’espoirs vu l’attitude des gens avec lesquels on est censés négocier», a soutenu Michel Party, vice-président de la STLévis, vendredi en fin de matinée.
Selon lui, «on prend pour acquis qu’il y a une grève générale lundi s’il n’y a pas d’entente. On ne veut pas créer de faux espoirs chez la population. Les gens doivent planifier leurs déplacements».

La STLévis est par ailleurs revenue à la charge en demandant au gouvernement du Québec d’être considérée comme un service essentiel «afin de mieux protéger les citoyens de Lévis contre les effets dévastateurs sur la santé et la sécurité publique des débrayages».
Un éventuel changement au Code du travail permettrait d’assurer un service minimal aux usagers advenant une grève. Or, la STLévis, a été déboutée à deux reprises - en 2017 et 2022 - lorsqu’elle a fait ce même plaidoyer devant les tribunaux.
Le syndicat «dégoûté»
Du côté du syndicat des chauffeurs de bus, on s’est dit «dégoûté par le manque de volonté de la Société de transport de Lévis» dans un communiqué de presse rendu public vendredi.
«On a été disponible toute la semaine pour continuer les négociations. Malheureusement, le seul moment où la STLévis était présente, le directeur général brillait par son absence. Comment voulez-vous dénouer une impasse comme la nôtre quand l’employeur n’est même pas présent à la table de négociation?», s’est demandé Alain Audet, président du syndicat.
Barbara Poirier, présidente du Conseil centrale de Québec–Chaudière-Appalaches CSN, a ajouté ceci: «On a tout essayé. Nous avons même tendu la main au maire Lehouillier pour tenter de trouver des solutions. Notre demande a été rejetée du revers de la main (...) C’est un manque flagrant de jugement et de leadership».
Du côté du cabinet de Gilles Lehouillier, on a réitéré avoir confiance dans la direction de la STLévis pour mener les pourparlers.
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