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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

STLévis: Toujours l’impasse dans les négos

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Jean-François Racine et Taïeb Moalla | Journal de Québec

2023-02-15T23:04:40Z
2023-02-15T23:31:14Z
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Les négociations entre la STLévis et ses 110 chauffeurs, qui sont en grève générale illimitée depuis trois jours, ont repris mercredi, mais la journée de travail à la table n’a pas permis de dénouer l’impasse.

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Selon ce que le syndicat avait affirmé plus tôt, rien n’empêche qu’une entente intervienne rapidement entre les parties. Toutefois, cette nouvelle journée de négociation « n’aura pas permis de faire avancer le dossier d’un centimètre. »  

Dans un communiqué émis en fin de journée mercredi, le ton semble avoir monté d’un cran. 

Le président du syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud, Alain Audet, dénonce cette attitude. « L’employeur arrive continuellement sans mandat pour négocier et aucune idée d’où se diriger. On s’assoit avec lui et on perd notre temps. C’est comme ça depuis trop longtemps maintenant. » 

De son côté, la Société de transport de Lévis a fait le point en soirée mercredi. 

« Contrairement aux allégations du président du syndicat, les représentants de la Société ont présenté des propositions de manière constructive sur plusieurs questions », a notamment écrit la partie patronale dans son communiqué. 

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Selon la STLévis, le syndicat refuse de discuter de la question de l’organisation du travail, qui serait l’un des principaux points en litige.  

« S’il y a une partie qui ne fait pas d’efforts pour arriver à une entente depuis plus de 15 mois, elle se trouve du même côté de la table que M. Audet », souligne le porte-parole de la STLévis, Michel Patry.

Mardi midi, le syndicat se montrait encore optimiste. « Si l’employeur peut mettre de l’eau dans son vin et arriver avec des offres bonifiées et acceptables, on pourrait s’entendre très vite. Ce serait très bien. Je suis très confiant là-dessus. Un peu de volonté de l’employeur et je vous annonce que le service est rétabli. » 

Le chef syndical s’adressait aux médias devant le centre des congrès de Lévis. Un comité d’accueil, composé d’une quarantaine de chauffeurs de bus, y attendait le maire de Lévis pour lui réclamer d’intervenir pour régler le conflit en cours.  

Mardi en fin de matinée, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, est allé à la rencontre des chauffeurs de la STLévis qui l’attendaient devant le centre des congrès de Lévis.  

Gilles Lehouillier est allé à la rencontre des protestataires et leur a dit qu’il espérait que la table des négociations en arrive rapidement à une entente. 

Au son du violon

Le court échange s’est déroulé dans le clame et le respect. Les syndiqués ont toutefois envoyé une petite pique au maire en choisissant de faire jouer des airs de violon dans les haut-parleurs.  

Pour eux, c’était une façon de dire au maire qu’il a « joué du violon » lors de la séance du conseil municipal de lundi soir, ont-ils expliqué.   

Sans se démonter, Gilles Lehouillier a répliqué que sa priorité est que les violons soient bien accordés pour obtenir un accord satisfaisant pour les deux parties. 

« On a été de bonne foi depuis la première journée de négociation. On laisse la chance aux négociations et on reste sympathique envers notre interlocuteur. Malheureusement, aujourd’hui, c’était la goûte de trop. On ne peut plus faire comme si tout allait bien, ça ne va pas bien, car ça ne travaille pas, et c’est comme ça depuis des semaines ! », déplore Alain Audet. 

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