Steven Guilbeault a été «le meilleur ministre de l’Environnement que le Canada n’a jamais vu», selon le réseau Action Climat Canada

Le départ de Steven Guilbeault à la tête du ministère de l’Environnement est une grande perte pour le mouvement, selon la directrice exécutive du réseau Action Climat Canada. 

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Le premier ministre désigné Mark Carney l'aurait choisi pour occuper le rôle de ministre du Patrimoine, selon nos informations.

«Pour nous, le ministre Guilbeault, ç'a été le meilleur ministre de l’Environnement et du Changement climatique que le Canada n’a jamais vu», a déclaré Caroline Brouillette lors d’une entrevue à Qub Radio diffusée au 99.5 FM.

Selon elle, le fait que M. Guilbeault était issu du mouvement militant était un peu comme un vent de fraîcheur à Ottawa.

«C’est quelqu’un qui [...] n’a pas toujours pris des décisions parfaites en environnement, certainement pas, et nous-mêmes, on l’a souvent critiqué, mais avoir quelqu’un comme ça à la table, ça change la donne», a-t-elle dit.

«Je pense qu’il y a bien des fois où, s’il y avait eu 10 Stéphane Guilbeault à la table des ministres, on aurait eu des décisions différentes et le problème, en fait, c’est qu’au Canada, la question des changements climatiques, ce n’est pas juste une affaire du ministre de l’Environnement, ça doit être tous les ministres qui prennent ça au sérieux», a-t-elle ajouté.

Optimiste pour le gouvernement Carney

Malgré le départ de Steven Guilbeault de l’Environnement, Mme Brouillette croit que le nouveau premier ministre Mark Carney a à cœur la cause environnementale, même si son approche sera différente.

«Moi, je me rappelle, je suis encore étudiante, il avait fait un discours quand il était le banquier central du Royaume-Uni qui parlait de l’importance de prendre en compte les changements climatiques», a-t-elle souligné.

Elle espère que le nouveau gouvernement de M. Carney mettra en place des initiatives pour réduire la dépendance du Canada au pétrole.

«Donc, il faut qu’on voie dans le prochain cabinet Carney une intention de diversifier notre économie pour la rendre moins dépendante du pétrole finalement qu’on exporte vers les États-Unis et qui nous rend dépendants en ce moment face à un despote», a souligné la directrice exécutive du réseau Action Climat Canada.

Regardez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus