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L'article provient de TVA Sports
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Stefanos Tsitsipas a pensé à tout arrêter

Indisposé par une sérieuse blessure à un coude, Stefanos Tsitsipas avait perdu le goût de jouer au tennis.
Indisposé par une sérieuse blessure à un coude, Stefanos Tsitsipas avait perdu le goût de jouer au tennis. Photo AFP
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2022-03-10T03:45:38Z
2022-03-10T04:31:28Z
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Le Serbe Novak Djokovic, deuxième mondial, ne sera donc pas à Indian Wells où est disputé depuis mercredi le plus prestigieux tournoi après les quatre levées du Grand Chelem. 

Parmi les autres absents notables se trouvent la légende Suisse Roger Federer, qui soigne toujours son genou, ainsi que l’Autrichien Dominic Thiem, ex-top 3 chuté au 50e rang de l’ATP en raison d’une blessure à un poignet qui le tient à l’écart du jeu depuis juin dernier. 

Le Grec Stefanos Tsitsipas, cinquième raquette au monde, aurait pu allonger cette liste, n’eût été la chirurgie à un coude qu’il a subie en fin d’année passée. 

Le prometteur joueur de 23 ans, finaliste la saison dernière à Roland-Garros, a dit avoir pensé à « tout arrêter ». « J’ai traversé une période l’an passé où la douleur était tellement intense que je n’avais plus de plaisir à jouer au tennis », a dit Tsitsipas en conférence de presse, mercredi, et dont les propos ont été rapportés par Reuters. 

« Je me rappelle être au Masters de fin de saison, quelque temps avant mon opération, et penser à quitter [le tennis]. À ce moment, je croyais que personne ne serait en mesure de m’aider à guérir et à retrouver le niveau auquel je souhaite être », a-t-il poursuivi. 

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Convalescence rapide

Le Grec a raconté que son chirurgien avait été impressionné par la rapidité à laquelle il s’était remis de l’intervention. 

Pour Tsitsipas, le soulagement a été immense. Si bien que même s’il a déjà une finale en Grand Chelem inscrite à son palmarès, la jeune vedette considère sa présence dans le carré d’as des derniers Internationaux des États-Unis comme « l’un de ses plus grands accomplissements ». 

Cette saison, Tsitsipas, cinquième favori en Californie, a atteint une finale, à Rotterdam en février, où il a perdu contre le Québécois Félix Auger-Aliassime. 

Mais il se dit en pleine forme et espère gagner à Indian Wells, sur une surface qui sied bien son jeu, pour faire le plein de confiance « en vue des tournois majeurs ». 

En soutien à l’Ukraine

Indian Wells est disputé jusqu’au 20 mars sur fond de guerre en Ukraine. Parmi les athlètes présents, ils sont 15 – 11 Russes et quatre Biélorusses – à jouer sous drapeau neutre, comme l’ont statué l’ATP et la WTA. 

Si certains considèrent cette sanction comme trop clémente, à un moment où plusieurs fédérations bannissent totalement les sportifs des deux pays belligérants, elle a reçu l’approbation d’Elina Svitolina, 13e favorite et l’une des trois Ukrainiennes en lice dans le désert californien. 

D’ailleurs, en l’absence de l’Australienne Ashleigh Barty et de la Tchèque Barbora Krejcikova, les joueurs les mieux classés tant chez les hommes que chez les femmes font partie de ces deux pays : le Russe Daniil Medvedev et la Biélorusse Aryna Sabalenka. 

Pendant ce temps, les athlètes, et ex-athlètes, multiplient les gestes de soutien envers l’Ukraine. 

Sur les terrains, la Polonaise Iga Swiatek, troisième tête de série, arborera un ruban bleu et jaune. Sur les réseaux sociaux, elle a enjoint les autres joueurs qui le souhaitaient à faire de même, disant être « contre cette guerre qui fait souffrir des innocents ». 

La Russe Maria Sharapova, ancienne tête d’affiche du circuit féminin, a pour sa part annoncé mercredi avoir fait « un don au fonds de secours de crise de l’association Save the Children », dont elle n’a pas dévoilé le montant. 

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