«Star Académie: un départ crève-coeur pour Léo Giroux

Léo Giroux, qui faisait partie des quatre candidats à rejoindre directement l’Académie, était vu par plusieurs comme l'un des finalistes de la cuvée 2025 de Star Académie. Or à la grande surprise de tous, le passionné de comédie musicale a dû quitter l’aventure sans avoir eu l’opportunité de montrer tout ce dont il est capable.

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Léo, quel est ton plus beau souvenir de l’aventure Star Académie?

J’aimais toute la portion de répétitions au studio MELS. Du vendredi matin au Variété du dimanche soir, on voyait le show prendre forme à la vitesse de l’éclair. On pouvait passer 12 heures à répéter. Ça fait de grosses journées, mais on ne voyait pas le temps passer.

Qu’est-ce qui va te manquer le plus de tes semaines passées à l’Académie?

Mes amis. On a passé trois semaines ensemble, mais j’ai l’impression de les connaître depuis beaucoup plus longtemps, puisque nous sommes ensemble 24 heures sur 24. La mise en danger m’opposant à Albert et Joël a été très difficile pour moi, puisque ce sont les deux personnes dont je me sentais le plus proche. Je les aime beaucoup et j'ai hâte de les revoir.

Toi qui as étudié en théâtre musical au Cégep de Sainte-Foy, Star Académie t’a fait sortir de ta zone de confort!

Lorsque les professeurs ont annoncé la thématique country pour le deuxième Variété, je dois avouer que j’étais un peu sceptique. Mais finalement, j’ai adoré le numéro avec Matt Lang! Je ne pensais pas que ce style de musique allait me rejoindre, mais finalement, j’ai adoré l’expérience. Même chose avec l’hommage aux Rolling Stones au cours duquel j’ai chanté en duo avec Albert! J’y repense et j’en ai des frissons!

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À un moment, à l’Académie, tu t’es confié sur sa difficulté à t’ouvrir rapidement aux autres.

Dans la vie, je suis plus de type observateur lorsque je débarque dans un nouvel environnement. Je suis capable de prendre ma place parmi des personnalités fortes, mais ça me prend juste un petit peu plus de temps. Je pense que si j’étais resté à l’Académie, j’aurais pu me laisser aller davantage. Je sentais que ça s’en venait, j’étais moins dans l’analyse, plus dans le moment présent. Je trouve ça dommage de ne pas avoir eu le temps de pouvoir montrer tout ce dont j’étais capable.

Après ton élimination, tu étais, paraît-il, très émotif!

Oui, vraiment. Lorsqu’on est en danger, on est conscient qu’il est possible qu’on quitte l’aventure, mais on essaie de ne pas y penser, de voir la mise en danger comme une occasion de briller seul sur scène, plutôt qu’une éventualité de partir. Mais quand ça arrive, c’est tout de même un choc. Je sais que je vais m’en remettre, je suis bien entouré. Mais sur le coup, c’est tout de même difficile. (Avec émotion, Léo ajoute) Quand Albert a appris qu’il était sauvé par les professeurs, avant même de se réjouir pour lui, il était triste de me voir partir. J’aurais eu la même réaction. Même chose si Joël avait quitté.

Parlons de ta famille. Tes parents sont-ils tes plus grands supporteurs?

Oui, vraiment. Depuis mes tout débuts en chanson, ils sont toujours là, à croire en moi, à m’encourager à aller plus loin. Sans eux, je ne pense pas que je me serais rendu à Star Académie. Plus récemment, dans ma vie, il y a mon chum, Dylan. Ça fait trois mois qu’on est ensemble, dont un mois à distance puisque j’étais à l’Académie. J’ai hâte de savoir comment il a vécu l’aventure de l’extérieur.

À la suite de ton élimination, une véritable vague d’amour a déferlé sur les réseaux sociaux. Tous ces beaux commentaires doivent te réchauffer le cœur!

Je n’ai pas encore récupéré mon cellulaire, mais j’ai entendu dire que j’ai reçu des mots d’encouragement de la part du public. Je vais laisser retomber un peu la poussière, me remettre de mes émotions, et aller lire tout ça avec plaisir. Chose certaine, je vais continuer de chanter. Mon aventure à Star Académie n’a fait que renforcer ma passion pour le chant, pour la scène, pour le domaine artistique. Je suis fait pour ça!

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Claude Giroux et Maryse Dubois: fiers du parcours de leur fils

Très tôt, les parents de Léo ont remarqué que leur fils était doué pour le chant. «Nous avions une troupe musicale, La Gang des Macadams. Quand il était très jeune, on amenait Léo avec nous, ainsi que son frère, Arthur, parce qu’ils adoraient chanter. D’ailleurs, Léo chantait tout le temps, partout! Chez nous, il pouvait passer des heures à sauter sur le trampoline, en effectuant des vocalises. Les voisins le surnommaient “Léo Pavarotti”! Vers l'âge de 10 ans, nous l’avons inscrit à des cours de chant. Rapidement, il a craqué pour la comédie musicale, parce qu’il aimait non seulement chanter, mais aussi se déguiser, camper des personnages. Il a toujours eu un côté très théâtral», partage Maryse avec un sourire. Claude poursuit: «On connaît notre Léo, on sait qu’il prend un peu plus son temps que les autres pour faire sa place dans un groupe. Il en est conscient, puisqu’il en a glissé un mot lors du confessionnal. Peut-être que s’il s’était ouvert plus rapidement, il serait encore de l’aventure. En même temps, il s’est respecté, il est allé à son rythme et ça, c’est tout en son honneur. Il peut sortir la tête haute de cette aventure parce qu’il a brillé, à chacune de ses performances. Nous, on sait que quelque chose de plus se cache sous le talent de notre fils. Il aura assurément d’autres occasions de le montrer au public», conclut son père, visiblement fier du parcours de Léo.

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