Critiques visant les commentaires faits aux Académiciens de «Star Académie»: «Notre job, c’est de leur dire les vraies affaires, de les ébranler un peu» – Garou

Guillaume Picard
Garou n’a jamais accepté que les gens qui l’entourent versent dans les compliments – et que les compliments – quand, par exemple, il sort de scène et écoute leurs commentaires.
Alors que l’adrénaline est dans le tapis et qu’on le conduit à son hôtel, il préfère que son équipe lui dise les vraies affaires.
• À lire aussi: «Star Académie»: «Notre job, c’est de leur dire les vraies affaires, de les ébranler un peu» – Garou
C’est d’ailleurs ce qu’il entend faire cette saison en tant que directeur de l’Académie de Star Académie, comme nous l’avons vu dans la quotidienne la semaine dernière. Certains internautes ont mal réagi aux remarques de Garou ou du corps professoral, composé d’Émily Bégin, Véronic DiCaire et Pierre Lapointe.
Garou n’est pas surpris que certains fidèles de Star Académie trouvent qu’ils sont parfois durs avec les Académiciens.

«Je trouve ça beau, ça veut dire que les gens ont déjà adopté les Académiciens comme leurs enfants, a-t-il mentionné juste avant le deuxième variété de la saison, dimanche. Notre job, c’est de leur dire les vraies affaires, de les ébranler un peu. Quand on leur donne des compliments, c’est pas de la flagornerie, c’est un vrai bravo», a souligné Garou.
Il a toujours voulu que son entourage le brasse, au besoin.
«Ce qui me faisait le plus chier à mes débuts, c’est quand on me disait: “ah t’étais bon à soir!” ou “quel bon show!”. Ça me fâchait, car j’avais envie qu’on me dise: “ça, c’était pas super” et “ouain, celle-là c’était moins bien”», a révélé Garou, une méthode rappelant celle de René Angélil avec Céline Dion.
De la corne sur l’ego
«C’est un métier dur, il faut leur mettre de la corne sur l’ego. Je veux de la vérité, de la spontanéité. Il faut sortir les Académiciens de la ouate. Il faut savoir prendre la critique, l’échec il faut savoir vivre avec ça, et j’ajouterais que c’est toujours fait dans la bienveillance», a ajouté le grand gaillard.
Garou croit donc, à l’instar du corps professoral de l’Académie, qu’on avance mieux dans ce milieu-là en ne se mettant pas la tête dans le sable.

«J’aime l’authenticité, je suis ici pour ça, a poursuivi le directeur. C’est ce que j’ai dit au début à Jean-Philippe Dion: c’est à tes risques et périls si je suis directeur. Au début, je ne me voyais pas embarquer là-dedans, puis il m’a dit justement: “j’ai envie de ça, de vérité, j’ai envie que ça brasse un peu les affaires”. On ne s’est pas consulté, ce n’est pas une mission qu’on s’est donnée, mais les quatre, donc moi et le corps professoral, on est au même diapason: on dit les vraies choses, on se parle vraiment des vraies affaires, on est d’accord, donc soit on se trompe les quatre (rires). On est réels!»