«Star Académie»: «Les Académiciens sont allumés, intelligents et matures!», dit le directeur musical Antoine Gratton, qui chantera au variété de dimanche

Le directeur musical de Star Académie, Antoine Gratton, poussera la note – ça faisait longtemps! – avec Louis-Jean Cormier et Patrice Michaud, ce dimanche, dans un numéro théâtral et ludique, façon crooner.

Les trois amis ont pour mandat de célébrer l’amour et de mettre le Québec en mode Saint-Valentin.

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«Le numéro nous sort tous les trois de notre zone habituelle, c’est un peu ça l’idée. C’est très théâtral et on est dans le gros amour», a dit Antoine Gratton.

Celui qui s’est fait connaître comme auteur-compositeur-interprète – rappelez-vous l’étoile qu’il arborait au visage – avant de devenir arrangeur, directeur musical et réalisateur, abandonnera donc ses musiciens pendant quelques minutes pour renouer avec la chanson, dans l’émission la plus populaire du dimanche soir.

«Je ne chante pas souvent en public – je chante pour mes enfants! –, j’ai délaissé un peu ça parce que c’est une autre vie, mais quand on me le demande, j’adore ça», a souligné le multiinstrumentiste.

«Je ne m’ennuie pas du spotlight. Je fais 1000 fois plus de musique que quand j’étais auteur-compositeur-interprète. Je suis bien servi à Star Académie parce que c’est ça que je voulais faire, à l’origine, de la musique, donc ça va bien!»

À titre de directeur musical de Star Académie, Antoine Gratton réorchestre des chansons et participe aux numéros, de leurs balbutiements jusqu’à leur livraison.

Oui, il chante!

Des téléspectateurs pourraient être surpris de découvrir qu’Antoine Gratton chante – il parle de son «passé secret» –, plus de 10 ans après s’être engagé dans une autre voie de sa carrière musicale.

Les Académiciens l’ont été, eux, quand l’artiste de 45 ans s’est mis à chantonner pendant qu’ils bossaient ensemble à l’Académie.

Parlant des apprentis chanteurs de cette saison, Antoine Gratton dit admirer leur talent et leur courage, celui d’avoir fait un tel saut dans le vide et de se mettre les tripes sur la table, si tôt dans leur vie, et qui plus est devant des centaines de milliers de personnes.

«C’est une cohorte assez spectaculaire! Il n’y a jamais de problèmes avec rien, ils sont toujours volontaires pour tout essayer. À 16 ans, je jouais dans les bars, c’était ça mon école. Je regarde les Académiciens et je me dis: “j’étais pas brillant comme ça à leur âge”. Les Académiciens sont allumés, intelligents et matures! Ils ont une longueur d’avance sur ce que j’étais à leur âge! Mia a 16 ans, mais elle ne fait pas 16 ans! Albert, avec qui j’ai travaillé cette semaine, me parlait des intentions qu’il souhaitait transmettre. Je n’ai jamais eu ce langage, même plus vieux, mon affaire c’était assez simple: je voulais juste jouer de la musique et j’étais bien heureux de même!»