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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Télé nostalgie: la LNI à la télé comme bougie d’allumage pour Jean-Michel Anctil

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Yan Lauzon

2025-05-11T14:30:00Z
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Petit, Jean-Michel Anctil aimait beaucoup qu’on lui raconte des histoires, comme sait si bien le faire la télé. Or, si l’humoriste, animateur et comédien s’est découvert des envies de scène, c’est plutôt grâce à l’improvisation présentée au petit écran...

Jean-Michel, quelles ont été vos émissions jeunesse marquantes?

Enfant, il y a eu Fanfreluche, Les Oraliens, Les 100 tours de Centour. Quand je revenais de l’école, vers 16h30, il y avait Fanfreluche, Nic et Pic, Le major Plum Pouding, Sol et Gobelet... Je pourrais même te dire les journées. Mes préférées, c’étaient Fanfreluche et Nic et Pic; les histoires racontées, j’aimais beaucoup ça.

Photo IMDB
Photo IMDB

Pensez-vous que le petit Jean-Michel aurait regardé trop de télévision?

Non. Il y avait les émissions quand on revenait de l’école, la semaine, et Bagatelle, le samedi, avec une série de dessins animés et d’émissions jeunesse. Mais à part ça, j’étais dehors. En hiver comme en été, je jouais au hockey dans la rue. Après ça, il y avait du baseball et le vélo avec les amis. Je n’ai vraiment pas abusé de la télé quand j’étais jeune.

Vos plus beaux souvenirs télé ont été vécus seul, en famille ou entre amis?

Les émissions jeunesse, c’étaient avec mes frères. En famille, c’était le hockey le samedi soir, quand les Nordiques étaient encore dans la Ligue nationale. C’était maladif. On était vraiment partisans. Encore aujourd’hui, quand tu parles des Nordiques à ma mère, elle a le cœur gros. Elle ne veut rien savoir du Canadien. Quand venait le temps des séries, on était sur les nerfs. Des fois, il fallait que j’aille marcher dehors parce que ça me mettrait trop sur les nerfs. Je passais dans les rues et je regardais dans les maisons pour savoir si la game était finie. Une émission que j’écoutais seul le soir, c’était Les Lundis des Ha! Ha!. Ma mère pensait que j’étais malade, parce que je riais. Mais je me retenais pour ne pas rire trop fort et réveiller tout le monde.

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La télévision exerçait-elle une fascination sur vous à tel point que vous pensiez pouvoir jouer à la télé ou faire de la scène?

Oui, avec la LNI [Ligue nationale d’improvisation] à Télé-Québec. Quand j’ai découvert ce jeu-là, j’ai su qu’il y en avait au Cégep de Limoilou et je suis allé voir les matchs. Comme j’étais trop gêné pour approcher les joueurs pour jouer, j’ai approché l’arbitre. Je lui ai dit: «Si jamais vous faites un camp de recrutement, j’aimerais y participer.» Par la télé, c’est la LNI qui m’a donné le goût du jeu et de la scène.

Photo fournie par LNI
Photo fournie par LNI

En terminant, aimeriez-vous faire de la télé jeunesse?

Dans Bouledogue Bazar, j’ai fait un petit personnage, le superhéros Bonbon Man. Et j’avais bien aimé ça. J’aime les émissions jeunesse et je me suis amusé à écrire des contes que je racontais à mes filles. Dans Kaboum, où il y avait Györg (Pierre-Michel Le Breton). C’est le genre de personnage que j’aimerais jouer.

Photo IMDB
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Jean-Michel Anctil fait partie de l’aventure Sortez-moi d’ici!, dont la troisième saison est diffusée les dimanches à 19h30 à TVA et TVA+. En tant que comédien, on peut apprécier son travail grâce à la comédie Passez au salon, dont la première saison est maintenant offerte aux abonnés d’illico+.

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